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Certains Français, bien que l’eau du robinet soit potable et de qualité, se tournent volontiers vers l’eau en bouteille. Ils estiment que plusieurs marques proposent des produits intéressants pour la santé, souvent riches en minéraux.
Malheureusement, souvent sans le savoir, ils ne réalisent pas qu’ils prennent en réalité des risques pour la santé. À ce sujet, les études ne manquent pas. Par exemple, la DGCCRF met en avant huit marques qui posent des problèmes.
Eau en bouteille : des études aux résultats préoccupants
Les études concernant la qualité de l’eau en bouteille ne manquent pas. Depuis des années, elles sont nombreuses à mettre en garde les consommateurs. En 2022, par exemple, l’Environmental Science & Technology mettait en avant la présence de 250 000 fragments de plastique par litre d’eau en bouteille.
L’année suivante, c’est l’INSERM qui dévoilait une étude inquiétante. Cette dernière établissait effectivement un lien entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et le risque de développer certains cancers. Or, ces perturbateurs endocriniens (comme le BPA) se trouvent dans l’eau en bouteille.
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Enfin, UFC-Que Choisir et Générations Futures s’inquiètent de la présence de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS). Il s’agit de substances chimiques synthétiques qui augmentent le risque de développer des maladies cardiovasculaires et des cancers. Or, d’après Agir pour l’environnement (étude de 2022), 78 % de l’eau en bouteille en contient.
Le problème de certaines pratiques industrielles
Nous pouvons penser que ces différentes études sur l’eau en bouteille suffisent à réduire la consommation. Or, d’après eaufrance.fr, 50 % des Français déclarent boire de l’eau en bouteille tous les jours ou presque.
Malheureusement, les analyses ci-dessus ne sont pas les seules à nous inquiéter. Certaines grandes marques optent pour des pratiques de filtration qui ne sont pas conformes. En 2020, par exemple, Nestlé reconnaissait recourir à des traitements interdits pour purifier l’eau.
La même année, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) mettait en lumière plusieurs infractions, notamment l’ajout de substances chimiques interdites, l’utilisation de gaz carbonique pour traiter l’eau et la dissimulation de filtres dans des armoires électriques afin d’échapper aux contrôles sanitaires. Malheureusement, plusieurs marques apparaissent, de quoi déboussoler les Français.
Quelles sont les marques dans le viseur ?
Dans l’étude de la DGCCRF, plusieurs marques d’eau en bouteille apparaissent. Des marques populaires que les Français achètent. Nous trouvons en effet Hepar, Contrex, Perrier, Vichy Saint-Yorre, Vichy Célestins, Eau de Châtelon et Vittel.
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Ce n’est pas tout. En effet, la marque Cristaline se retrouve également au cœur d’accusations similaires. Mais, en 2024, elle démentait dans un communiqué officiel. La marque assurait alors respecter la réglementation en vigueur.
Ces révélations, aussi fâcheuses soient-elles, doivent permettre aux consommateurs de faire le bon choix. Ils ne doivent plus penser que l’eau en bouteille est, par essence, meilleure que l’eau du robinet.
Notons que l’eau du robinet s’impose comme une option à la fois plus économique et plus écologique. La France a la chance de profiter d’infrastructures permettant d’en assurer la qualité. Peut-être est-il donc temps de revoir ses habitudes de consommation.
