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Chaque année, les Français peuvent profiter d’un certain nombre d’aides. Pour le gouvernement, ces dispositifs visent, en règle générale, à les encourager à adopter certains comportements. Souvent, ils s’adressent au porte-monnaie, en promettant un soutien financier.
Malheureusement, aussi précieux soient-ils, ces dispositifs ne sont pas éternels. C’est une mauvaise nouvelle que nous annonçons aujourd’hui. Une nouvelle qui risque de remettre en question les projets de certains Français. En effet, cette aide si utile est sur le point de disparaître.
Une aide disparaît
Si vous voulez profiter du Bonus vélo, comptez les jours. En effet, le dispositif est sur le point de disparaître. Dans les faits, comme le souligne le site mes-allocs.fr, l’aide n’existe plus depuis le 29 novembre 2024 (décret n°2024-1084). En revanche, il est encore possible d’en profiter, mais uniquement jusqu’au 14 février 2025. Et ce, si vous avez commandé ou loué le vélo avant le 2 décembre 2024.
C’est évidemment une mauvaise surprise pour les Français. Effectivement, un premier décret, en date du mois de février 2024, prévoyait le maintien des aides à l’achat de vélos neufs ou d’occasion jusqu’en 2027.
Cependant, et vous le savez, l’État fait face à de sérieux défis budgétaires. La dette, 2 200 milliards d’euros, oblige le gouvernement à agir pour faire des économies. Pour cela, il revoit ses priorités. Et, de toute évidence, le Bonus vélo n’en est pas une.
De plus en plus de cyclistes en France
Cette aide était évidemment une bonne nouvelle pour des milliers de personnes. Effectivement, d’après le site du gouvernement, 40 % des Français déclaraient faire du vélo au moins une fois par mois en 2023.
Les villes et les municipalités encouragent à opter pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Des pistes cyclables permettent aux cyclistes de rouler en toute sécurité. Une aide comme le Bonus vélo encourageait, en outre, à sauter le pas.
De même, le durcissement des règles concernant les ZFE (Zone à faibles émissions) va dans ce sens. Les villes font la chasse aux véhicules polluants. Les cyclistes n’ont aucun souci à se faire à ce niveau-là. En plus de ne commettre aucune nuisance sonore, ils ne sont pas polluants. De ce fait, nous pouvons effectivement nous désoler de la disparition d’une telle aide.
Une différence pour la planète
Ce n’est pas un secret, le vélo est nettement plus écologique qu’une voiture thermique. C’est pour cela que l’aide était intéressante. Elle permettait de faire évoluer les habitudes des Français. À ce titre, les chiffres donnent raison aux cyclistes. Nous nous appuyons sur les données de v-logistique.com pour cela.
Par exemple, pour fabriquer un vélo, une entreprise génère environ 174 kg d’équivalent CO2. Pour une voiture, ce nombre grimpe drastiquement pour atteindre 13 000 kg. Durant l’utilisation, un vélo émet environ 20 grammes de CO2 par 100 km. Pour la voiture, c’est 14 000 grammes.
De ce fait, pour rentabiliser les émissions de CO2 pour la fabrication du vélo, il faut parcourir 690 km. Pour la voiture, l’automobiliste doit rouler 30 000 km. Le vélo réduit donc globalement l’impact écologique d’un Français. Mais, sans cette aide précieuse, il n’est pas certain que les ventes explosent.