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Avec l’essor de la technologie, de nouvelles arnaques ont vu le jour à travers le monde. Toutefois, cette arnaque est jugée comme plus dangereuse que les autres en raison de la sophistication de sa méthode. Et le pire dans tout cela, c’est qu’elle gagne de plus en plus de terrain sur notre territoire.
En quoi consiste cette arnaque ?
L’arnaque dont nous parlons ici est le smishing. Tout comme l’hameçonnage, cette technique d’arnaque incite aussi les victimes à cliquer sur un lien frauduleux. Seulement, dans celle-ci, le moyen de communication utilisé est le SMS, et non pas les courriels.
Pour arriver à leurs fins, les malfaiteurs se font passer pour des organismes officiels, tels que les banques ou les autorités douanières. Ils envoient des SMS contenant des demandes urgentes comme le règlement d’une contravention.
Le but est de faire paniquer l’interlocuteur, afin qu’il clique sur le lien le plus vite possible, sans prendre le temps de réfléchir. Et s’il tombe dans le piège, les arnaqueurs l’incitent « à partager des informations personnelles ».
Selon les informations de Sud Ouest, c’est durant la période de Covid-19 que cette arnaque a pris de l’ampleur. Et ce, en raison de l’explosion de l’usage du téléphone pour la plupart des activités quotidiennes.
Une arnaque qui prend de plus en plus d’ampleur
Il n’y a pas qu’en France que cette arnaque fait des ravages. D’après une étude menée par le Mobile Ecosystem Forum (MEF) dans 10 pays, 39 % des consommateurs ont au moins fait face à une tentative de smishing en 2023.
Aussi, selon les informations rapportées par Sud Ouest, 300 000 à 400 000 attaques par SMS en moyenne auraient lieu par jour dans le monde. Et en 2022, il aurait coûté 330 millions de dollars aux consommateurs aux États-Unis.
Le pire avec cette arnaque, c’est qu’il est difficile de mettre la main sur les malfaiteurs, en raison de la perfection de leur méthode. Ces derniers utilisent en effet des appareils sophistiqués, comme ceux réservés à l’armée ou à la police, qui les rendent difficiles à identifier.
Aussi, les victimes ont tendance à croire que seules des personnes ou des organismes connus peuvent avoir leurs numéros. De ce fait, elles tombent souvent dans le piège de cette arnaque.
« Beaucoup de gens ont un niveau élevé de confiance dans la sécurité des communications mobiles », a expliqué Stuart Jones de l’entreprise américaine de cybersécurité Proofpoint.
Soyez toujours prudent
Des stratégies ont été mises en place pour lutter contre cette arnaque. De nombreux pays ont, par exemple, instauré des plateformes de signalement pour transférer les SMS suspicieux afin que les autorités bloquent ces numéros. Pour nous en France, le numéro est le 33700.
Les opérateurs téléphoniques aussi ont mis en place des équipes capables de filtrer une partie des SMS frauduleux. Ces dernières sont aidées par les outils de signalement des systèmes d’exploitation et de messagerie, selon Sud Ouest.
Toutefois, rien n’est plus efficace que la prévention. Ne cliquez jamais au grand jamais sur des liens intégrés aux SMS, peu importe l’urgence qu’il mentionne. Appelez l’organisme qui envoie le message pour être plus sûr, si vous avez des doutes.
Source : Sud Ouest
