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Tous les contribuables ne sont pas logés à la même enseigne. Si certains ménages pourront souffler grâce à l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu, d’autres, en revanche, devront se préparer à une facture plus salée.
La mise en place du budget 2025
L’adoption du budget 2025 a été un processus long et chaotique, marquée par des débats intenses au Sénat. Après des mois de discussions, les sénateurs ont finalement approuvé un texte porté par le gouvernement Bayrou.
Celui-ci propose un ajustement de l’impôt sur le revenu en fonction de l’inflation de l’année précédente, une mesure destinée à protéger le pouvoir d’achat des contribuables face à la hausse des prix.
Ce mécanisme d’indexation, bien que salué pour son objectif, suscite des réserves. En effet, comme le souligne MoneyVox, le gain pour les ménages reste moindre par rapport à la « version Barnier » du budget 2025.
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Cette dernière prévoyait « une indexation de +2 %, contre +1,8 % pour ce texte passant à l’Assemblée via un 49.3 ». Une différence qui n’a pas manqué de faire réagir certains ménages.
Les gagnants du budget 2025 : qui profite des baisses d’impôt ?
Cette année, les contribuables qui payent l’impôt sur le revenu peuvent se réjouir. Grâce à l’indexation du barème sur l’inflation, la majorité des foyers imposables verront leur situation financière s’améliorer.
« Tous les foyers payant l’impôt sur le revenu sont gagnants par rapport à un gel », indique MoneyVox.
Prenons l’exemple d’une famille avec deux enfants à charge, où chaque parent gagne environ 2 700 euros nets par mois. Grâce à l’indexation à 1,8 %, ils économiseront 123 euros d’impôts en 2025.
Selon MoneyVox, cette mesure est une bouffée d’air pour de nombreux ménages. « Le gel potentiel du barème, ou sa non indexation sur l’inflation en 2025, aurait fait plus de 18 millions de foyers perdants. C’est-à-dire les près de 18 millions de foyers imposables auxquels il aurait fallu ajouter 619 000 contribuables non imposables qui risquent de devenir imposables en cas de gel du barème. »
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Le site ajoute : « Mécaniquement, avec l’adoption du budget, via le 49.3, l’indexation du barème va éviter des sueurs froides à ces foyers à la lisière de l’impôt. » Mais attention, cette mesure ne soulage qu’une partie des contribuables.
Les perdants : les très hauts revenus et les investisseurs en immobilier locatif dans le viseur
Tous ne sortent pas gagnants de ce budget. Parmi les grands perdants figurent les très hauts revenus et les investisseurs en immobilier locatif.
Pour les très hauts revenus, une contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) a été instaurée. « À court terme, cette CDHR, qui instaure un minimum de 20 % d’impôt sur le revenu pour tous les contribuables touchant plus de 250 000 euros (pour une personne seule, au-delà de 500 000 euros pour un couple) », explique MoneyVox avant de rappeler que cet impôt est temporaire.
Du côté des investisseurs en immobilier locatif, le budget 2025 marque la fin définitive du dispositif Pinel. Seuls les investissements conclus avant le 1ᵉʳ janvier 2025 pourront encore bénéficier de la réduction d’impôt.
Enfin, ceux dont les revenus ont augmenté plus vite que l’inflation ne sont pas en reste. Comme le souligne MoneyVox, « si votre salaire a grimpé de 3 % en 2024, votre impôt 2025 va augmenter ».
Source : MoneyVox
