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Le secteur de la grande distribution traverse une période difficile. Cela fait de longs mois qu’elle dure, en étant notamment à l’origine de nombreuses fermetures. Même les enseignes les plus populaires n’y échappent pas. Parmi elles, le géant du discount, Lidl.
L’enseigne sait que la crise existe et impacte à la fois le pouvoir d’achat des Français et la santé financière des entreprises. Un ajustement doit donc voir le jour. Il faut effectivement mettre en place des stratégies pour traverser ces vents contraires en limitant les dégâts. Comment Lidl compte-t-elle s’en sortir ?
Lidl à la recherche de rentabilité
Lorsque nous évoquons la crise du secteur de la grande distribution, une enseigne comme Lidl n’arrive pas forcément en tête. Après tout, le succès du groupe allemand n’est étranger à personne. Après tout, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Jugez plutôt.
En 2020, d’après olivierdauvers.fr, Lidl justifiait d’un chiffre d’affaires de 14,5 milliards d’euros en France. L’année suivante, ce montant impressionnant augmentait de 14 %. En 2022, il atteignait 18 milliards d’euros. Un record que l’entreprise n’égale plus, ni en 2023 (16,83 milliards), ni en 2024 (11,2 milliards), selon Linternaute.com.
La situation n’est pas catastrophique, loin de là. Cependant, l’enseigne ne voit pas d’un bel œil cette baisse de son chiffre d’affaires. Si le succès est globalement au rendez-vous, il est essentiel de mettre en place une stratégie proactive. Autrement dit, il faut agir avant que la situation ne se complique.
Vous vous en doutez, Lidl remarque que certaines boutiques ne parviennent plus à maintenir leur rentabilité. Face à un contexte économique instable, l’enseigne prend donc la décision de fermer plusieurs magasins insuffisamment rentables.
Fermetures confirmées en France
Deux établissements situés en Lorraine, l’un au carrefour de l’Europe et l’autre à Creutzberg, cesseront définitivement leur activité. Dans les colonnes du Républicain Lorrain, nous voyons à quel point ces fermetures surprennent les clients.
Le samedi 8 février, alors qu’un consommateur fait ses courses, il s’étonne de voir un message annonçant la fermeture. Il demande confirmation à la caissière qui lui indique que la fermeture sera effective le 8 février à 17 heures.
Si cette nouvelle est difficile à entendre pour les clients, elle l’est tout autant pour les employés. Mais Lidl se veut rassurante. L’enseigne met effectivement en place un dispositif de reclassement afin d’accompagner les douze salariés impactés par cette fermeture soudaine.
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Cela nous prouve donc que ce ne sont pas uniquement les enseignes en crise qui ferment des magasins. Si la balance économique de Lidl est encore favorable, le groupe ne veut prendre aucun risque. Une stratégie similaire à celle de Zara, comme le soulignent nos confrères d’Ouest-France.
Lidl, toujours en quête de compétitivité
Malgré ces fermetures, Lidl continue d’afficher son ambition de rester l’un des leaders du discount en France. L’enseigne mise sur une optimisation de son réseau pour garantir une rentabilité plus importante tout en maintenant son image de distributeur proposant les prix les plus attractifs du marché.
Ces ajustements s’inscrivent dans une tendance plus large qui affecte l’ensemble du secteur de la distribution, contraint à s’adapter aux nouvelles réalités économiques.
Les clients, eux, n’ont pas le choix. Ils doivent effectivement accepter la nouvelle qui change considérablement leurs habitudes. Mais ils peuvent se rassurer en se disant que Lidl ne ferme pas l’ensemble de ses magasins.
