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L’amende salée que les automobilistes risqueront en cas de non-respect de cette nouvelle règle

Les règles de circulation évoluent. Les automobilistes doivent en prendre conscience rapidement s’ils ne veulent pas payer une grosse amende.

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Les automobilistes n’ont pas le choix, ils doivent respecter les règles, des plus anciennes aux plus récentes. Il n’est pas rare, effectivement, que le règlement évolue et change alors les habitudes des conducteurs. Souvent, la pédagogie est de mise dans les premiers temps.

Autrement dit, en cas d’infraction, les forces de l’ordre n’optent pas pour les sanctions, mais pour la discussion. En revanche, cette souplesse ne dure pas éternellement. À ce sujet, des milliers d’automobilistes doivent le comprendre. Dès le mois de mars, une règle s’impose à eux. Et pour s’assurer du respect de cette dernière, un large dispositif naîtra en parallèle, avec notamment l’installation de radars et de caméras.

Un changement de taille pour les automobilistes

C’est officiel, la Ville de Paris et l’État viennent de conclure un accord. Les automobilistes qui circulent à Paris vous le diront sans doute, les règles ne cessent de se durcir. Il faut dire que la capitale veut en finir avec les nuisances sonores et la pollution atmosphérique. Elle trouve donc pour cible nos amis les conducteurs.

Il y a quatre mois, la baisse de la limite de vitesse sur le périphérique, de 70 à 50 km/h, faisait déjà naître la colère des automobilistes. Pour autant, cette mesure porte ses fruits, selon une étude de l’Atelier parisien d’urbanisme.

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Effectivement, cette étude nous révèle à la fois une baisse de la congestion routière, mais également une baisse du nombre d’accidents (de 20 %). Forts de ces résultats encourageants, la mairie de Paris et les autorités locales entendent poursuivre leurs efforts en matière de régulation du trafic.

Un objectif environnemental et sanitaire

Depuis son élection en 2014, Anne Hidalgo déploie une politique ambitieuse visant à limiter la circulation automobile dans la capitale et sur le périphérique. Cette stratégie repose sur plusieurs axes, notamment la réduction des vitesses, la fermeture des voies sur berges à la circulation motorisée et la mise en place d’une zone à trafic limité. L’objectif affiché est double : réduire les émissions polluantes et limiter les nuisances sonores pour les riverains.

Malgré ces intentions, ces décisions ne font pas l’unanimité. C’est en tout cas ce que nous révélait, en 2023, une consultation publique. Cette année-là, 80 % des participants s’opposaient à l’instauration d’une voie réservée sur le périphérique.

Les automobilistes redoutaient une détérioration des conditions de circulation et une recrudescence des embouteillages sur les autres axes. Néanmoins, la municipalité refuse de revoir son ambition. La voie réservée naît alors et devient une nouvelle obligation légale à respecter.

Une obligation dès le 3 mars 

À compter du 3 mars, la voie de gauche du périphérique sera réservée à certains usagers aux heures de pointe, soit de 7 h à 10 h 30 et de 16 h à 20 h. Seuls les véhicules transportant au moins deux personnes, les transports en commun, les taxis, les véhicules de secours et de sécurité ainsi que les VTC avec un passager pourront l’emprunter.

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Ce dispositif va également s’étendre à plusieurs axes autoroutiers, notamment l’A1, l’A12 et l’A13. Les horaires d’activation varieront selon l’axe. Par exemple, sur l’A1, la voie dédiée sera active entre 6 h 30 et 10 h en direction de Paris, puis entre 17 h et 18 h 30 en direction de la province. L’objectif est d’optimiser la fluidité du trafic sur ces itinéraires majeurs.

Pas de panique pour les automobilistes, la pédagogie sera de mise jusqu’au mois de mai. Mais après le 1ᵉʳ mai, les radars s’activeront et surveilleront l’usage de la voie. Les automobilistes qui enfreignent les règles devront alors payer une amende forfaitaire de 135 euros.

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