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Cela ne vous échappe pas, le gouvernement cherche à faire des économies. Michel Barnier faisait de cette recherche son principal objectif de politique, et François Bayrou suit ce même chemin. La preuve avec le nouveau budget pour l’année 2025, riche en nouvelles recettes pour l’État. À ce propos, le Premier ministre propose de s’en prendre à l’épargne des Français.
Une réforme fiscale de grande ampleur pourrait alors voir le jour. Or, selon les informations de 20 minutes, elle aurait un impact direct sur l’épargne des Français. Si ces mesures ne devraient pas concerner le Livret A, elles concerneraient des produits populaires comme l’assurance-vie.
Des taux d’épargne en baisse : une préoccupation grandissante
Avant de parler de la possible réforme, il y a une question qui inquiète les Français. Nous parlons bien évidemment de la baisse des taux d’intérêt des livrets. Pour l’épargne, c’est évidemment une mauvaise nouvelle.
En effet, après un gel de deux ans, le taux du Livret A est en baisse. Depuis le mois de février, il affiche un pourcentage de 2,5, et non plus de 3. Idem du côté du Livret d’épargne Populaire (LEP). Ce dernier subit une baisse de 0,5 point. Il est actuellement à 3,5 %.
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Cette baisse est logique et correspond à la conjoncture économique actuelle. Effectivement, les taux des différentes épargnes dépendent, en grande partie, de l’inflation. Or, cette dernière est en baisse depuis un an.
En outre, ces ajustements s’inscrivent dans une stratégie économique plus large, où le gouvernement envisage également une hausse de la fiscalité sur ces placements réglementés. Une perspective qui ne manque pas de faire réagir les Français soucieux de protéger leur épargne face à l’inflation et aux fluctuations des marchés financiers.
Le prélèvement forfaitaire unique bientôt relevé ?
Parmi les réformes que François Bayrou envisage, l’augmentation du prélèvement forfaitaire unique (PFU) fait partie des mesures les plus discutées. Actuellement fixé à 30 %, ce taux pourrait être porté à 33 %. De quoi, ainsi, impacter directement les détenteurs d’assurance-vie, de compte épargne logement (CEL) et de plan épargne logement (PEL).
Cette hausse serait une priorité du Premier ministre François Bayrou, qui souhaite renforcer la fiscalité sur les produits d’épargne réglementés.
Face à ces nouvelles contraintes fiscales, de nombreux épargnants pourraient revoir leur stratégie financière. L’assurance-vie et les livrets réglementés pourraient perdre de leur attrait en raison d’une imposition plus importante et d’une baisse des rendements.
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Au contraire, pour améliorer leur épargne, les Français pourraient se tourner vers l’investissement. Les grands gagnants pourraient ainsi être les placements en actions, dans l’immobilier ou à l’étranger.
L’environnement fiscal change
Dans un contexte où chaque décision fiscale peut avoir des répercussions significatives, il devient essentiel pour les épargnants de suivre de près l’évolution des réformes et d’anticiper leurs effets sur leurs finances personnelles.
Comme le soulignent nos confrères de Politis.fr, la France traverse une période d’instabilité politique. L’assise parlementaire est fragile pour François Bayrou, tandis que le Premier ministre cherche des solutions pour augmenter les recettes.
L’épargne des Français est l’une des cibles du gouvernement. Il faudra donc que les épargnants fassent preuve d’adaptabilité. Ils devront agir vite pour limiter les pertes et pour enrichir, malgré les changements, leur épargne.
