Vous êtes ici :   Accueil   >   Actualités   >   Permis de conduire : les règles changent en cas d’infraction, les concernés

Permis de conduire : les règles changent en cas d’infraction, les concernés

Les règles de suspension du permis de conduire vont durcir dès février 2025. La mesure va impacter certains automobilistes. Êtes-vous concerné ?

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

Février démarre avec une mauvaise nouvelle pour les conducteurs. Si le Code de la route fixe des règles générales du permis de conduire, les autorités locales peuvent aller plus loin pour renforcer la sécurité. C’est justement ce qui se passe dans certains départements, où des mesures plus strictes s’appliquent.

À partir du 1er février 2025, les infractions graves entraîneront des suspensions plus longues du permis. Qui est concerné ? Quels changements sont à prévoir ? Décryptage.

Des règles locales menaçant le permis de conduire

Les conducteurs doivent savoir que le permis de conduire ne dépend pas uniquement du Code de la route national. L’article R411-8 du Code précise que les préfets et maires peuvent aussi instaurer des mesures plus rigoureuses si la sécurité routière l’exige.

Dans plusieurs communes, la hausse des accidents a par conséquent poussé les autorités à agir. Un communiqué de presse du 29 janvier 2025 annonce notamment un durcissement des sanctions pour les délits routiers.

À voir Permis de conduire : 8 points en moins en 1 seule fois, attention à cette sanction qui s’est endurcie

En clair, certaines infractions entraîneront désormais des suspensions de permis de conduire bien plus sévères. L’objectif est de dissuader les comportements dangereux et réduire le nombre d’accidents.

Des suspensions plus longues du permis de conduire

Dans cette zone, la multiplication des drames routiers a poussé les autorités à durcir les sanctions liées au permis de conduire. C’est dans le but de renforcer la prudence sur les routes et responsabiliser les conducteurs.

Désormais, un excès de vitesse supérieur à 40 km/h entraînera une suspension de permis de six mois. Cela équivaut à deux mois de plus qu’auparavant. L’usage du téléphone au volant coutera une suspension portée à trois mois, au lieu d’un mois initialement.

Les infractions liées à l’ivresse connaissent également un durcissement significatif. L’état d’ivresse manifeste ou le refus d’un test d’alcoolémie vous feront retirer votre permis jusqu’à huit mois.

Toute conduite sous l’influence de stupéfiants sera désormais punie d’une suspension comprise entre dix et onze mois (6 mois jusqu’à présent). Le refus de se soumettre à un test sous l’emprise de stupéfiants vaudra la même sanction.

À voir Permis de conduire : vers un retrait pour les automobilistes seniors dès un certain âge ?

Enfin, les infractions les plus graves voient leur sanction alourdie de façon drastique. Un refus d’obtempérer coûtera désormais douze mois de suspension de permis de conduire. La même durée s’applique en cas d’accident mortel ou corporel.

Les conducteurs concernés par cette mesure

Ce durcissement concerne directement les conducteurs des Alpes-Maritimes. En 2024, ce département a en effet enregistré un bilan routier préoccupant. 55 décès sur les routes, soit un de plus qu’en 2023. Le nombre d’accidents et de blessés reste lui aussi trop élevé.

Face à cette situation alarmante, le préfet Hugues Moutouh a décidé de revoir les suspensions de permis à la hausse.

Les autorités rappellent également les conséquences en cas de conduite sans permis de conduire valide. Une personne qui prend le volant malgré une suspension risque deux ans de prison et 4 500 € d’amende. « Le véhicule peut également être confisqué. », précise ce communiqué de presse publié par alpes-maritimes.gouv.

En 2025, les contrôles routiers seront plus intenses que jamais sur les routes du département. Les forces de sécurité ne relâcheront pas leur vigilance et appliqueront le nouveau barème avec une détermination sans faille.

Vous aimez ? Partagez !