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Les bouteilles en plastique ont une empreinte carbone significative. En effet, d’après science.com, une bouteille de 500 millilitres a une empreinte de 82 grammes de dioxyde de carbone. Cela prend en compte la production de résines plastiques, les transports et l’énergie nécessaire pour la production.
Les déchets plastiques représentent un véritable problème. Les consommateurs doivent en prendre conscience, mais également les fabricants. Ces derniers doivent pouvoir proposer des produits plus respectueux de l’environnement. D’un point de vue éthique, cela montre le bon chemin. Et d’un point de vue légal, c’est obligatoire. Petit tour d’horizon.
Des bouteilles en plastique qui polluent moins ?
Pour soigner à la fois leur image et l’avenir de la planète, les industriels prennent des décisions. Déjà, selon Le Dauphiné Libéré, ils optent pour réduire le poids des bouteilles en plastique. En effet, les avancées technologiques permettent d’alléger considérablement ces contenants.
À titre d’exemple, dans les années 1990, une bouteille d’1,5 litre pesait environ 35 grammes. Aujourd’hui, elle enregistre un poids inférieur à 25 grammes. Deux avantages en ressortent. D’abord, les industriels utilisent moins de plastique. Ensuite, puisque les bouteilles sont plus légères, cela réduit le poids total des cargaisons. Par extension, cela entraîne une baisse de la consommation de carburant et des émissions de CO2 pendant le transport.
En outre, de plus en plus de fabricants intègrent désormais du plastique recyclé, le rPET (recycled PET), dans la conception de leurs bouteilles en plastique. Certaines entreprises ambitionnent même de produire des contenants composés à 100 % de plastique recyclé d’ici 2030.
Optimisation du recyclage des bouteilles
Pour améliorer la recyclabilité des bouteilles en plastique, plusieurs modifications de conception existent. Les Français n’apprécient pas forcément la première. Cependant, elle est très utile pour limiter la pollution. Nous parlons effectivement des bouchons qui ne se désolidarisent plus des bouteilles en plastique.
Une norme européenne oblige les industriels à respecter cette règle depuis le mois de juillet 2024, comme le souligne le site ecoloko.fr. En outre, des usines modernes utilisent des nouvelles technologies pour améliorer l’efficacité du recyclage. Nous pensons, comme le partagent nos confrères des Échos, à l’injection-soufflage et à l’extrusion-soufflage.
L’UE n’a pas dit son dernier mot
Face à la prolifération des déchets plastiques, le Parlement européen continue d’agir. En avril dernier, il adoptait ainsi un ensemble de mesures pour réduire, réutiliser et recycler les emballages en plastique. Le but est de réduire, d’ici 2040, de 15 % les déchets (par rapport à 2018). Un objectif ambitieux, surtout avec le nombre de bouteilles en plastique qui se vendent chaque année.
En effet, d’après les chiffres de planetoscope.com, 583 milliards de bouteilles en plastique ont été vendues dans le monde, dont une grande partie en Europe. Et sans compter les autres formes de plastique.
À voir Alerte info, tout savoir sur la terrifiante contamination des bouteilles en plastique
À ce sujet, à partir du 1ᵉʳ janvier 2030, certains emballages plastiques jetables seront bannis, notamment les sacs en plastique pour fruits et légumes non transformés.
L’industrie des emballages plastiques évolue progressivement vers des solutions plus respectueuses de l’environnement. Grâce à des initiatives comme l’allègement des bouteilles en plastique, l’intégration du plastique recyclé et les nouvelles réglementations européennes, la gestion des déchets plastiques prend un virage décisif.