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Toutes les personnes qui font des recherches sur leur téléphone ou leur ordinateur vous le diront, le clavier nous joue parfois des tours. Il n’est pas rare de se tromper entre deux lettres. Alors, sans le vouloir, nous pouvons nous retrouver sur un site qui n’a rien à voir avec la recherche initiale. Pire encore, une arnaque peut nous concerner.
C’est du moins ce que nous annoncent les journalistes d’Actu.fr. Les cybercriminels ne manquent pas d’ingéniosité. Ils le prouvent encore une fois avec le typosquatting. Il est fort probable que vous ne connaissiez pas cette escroquerie. Pourtant, elle peut vous concerner.
Une arnaque qui joue avec votre inattention
Le typosquatting consiste à enregistrer des noms de domaine ressemblant à ceux de sites populaires, en jouant sur des fautes de frappe courantes ou des variations subtiles (lettres inversées, tirets ajoutés, suffixes modifiés…). L’objectif est de rediriger les victimes vers des pages frauduleuses qui imitent parfaitement les sites légitimes.
En se retrouvant sur le mauvais site, sans le savoir, donc, ce sont plusieurs dangers qui attendent les utilisateurs. Cette arnaque permet en effet aux criminels de voler des informations personnelles, ou encore d’installer des logiciels malveillants.
À voir Cette arnaque dangereuse et bien ficelée fait son grand retour, la gendarmerie alerte
Sur X (ancien Twitter), les gendarmes sensibilisent le public au sujet de cette arnaque. À ce titre, vous pouvez suivre le compte @PorteparoleGN si vous le souhaitez. Vous allez rapidement comprendre pourquoi cette escroquerie inquiète les autorités.
Les cybercriminels voient les choses en grand
Le typosquatting ne cible pas seulement les particuliers. De grandes organisations ont déjà été victimes de cette fraude. Par exemple, les escrocs, via la page « Goggle.com », cherchent à piéger les utilisateurs de Google. Se retrouver sur cette page déclenchait le téléchargement automatique de logiciels espions.
De son côté, l’association PETA a vu un faux site détourner son audience vers une plateforme en contradiction totale avec ses valeurs. Plus grave encore, nos confrères d’Actu.fr reviennent sur l’affaire de 2018. À l’époque, les escrocs imitaient une messagerie juridique française. De quoi leur permettre d’accéder à des documents confidentiels de tribunaux et de menacer, ainsi, la sécurité de nombreuses affaires judiciaires.
Une simple inattention dans l’orthographe peut donc avoir des conséquences. Mais comment ne peut pas se faire avoir et tomber dans le piège de cette arnaque ?
Comment se protéger du typosquatting ?
Face à cette menace, quelques réflexes permettent de limiter les risques. Pour commencer, faites preuve d’attention. Vérifiez toujours l’URL avant de le valider. Une petite erreur peut cacher une arnaque.
Pour limiter encore plus les risques, utilisez les favoris. Cela vous permet d’aller sans risque sur les sites que vous aimez. Cette arnaque, en outre, fonctionne en lien avec le phishing. Alors, si vous recevez un e-mail ou un SMS, ne cliquez pas sur le lien. Allez toujours, par vous-même, sur les pages que vous souhaitez visiter.
Une information rapide à connaître vous permet de savoir si un site est sûr. En effet, l’adresse doit commencer par « https » et afficher un cadenas dans la barre d’adresse. Enfin, si vous avez un site professionnel, vous pouvez vous protéger.
En effet, les entreprises peuvent se protéger en réservant des variantes de leur nom de domaine afin d’empêcher des tiers malintentionnés de les exploiter.
Source : Actu.fr