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Après des semaines de flou concernant la revalorisation annuelle, les pensions de retraite augmenteront bien en février 2025. C’est évidemment un soulagement pour les seniors. Effectivement, ces derniers comptent sur cette hausse pour protéger leur pouvoir d’achat.
Une question reste cependant. À quelle augmentation doivent-ils s’attendre ? Après la revalorisation de 5,3 % de l’année 2024, cette nouvelle année sera-t-elle aussi généreuse ? Comment expliquer le pourcentage qui s’applique une fois par an ? Autant de questions qui trouveront des réponses sur Nuit France.
Retraite : le calme après la tempête
Il y a encore quelques semaines, la revalorisation annuelle des retraites n’était pas actée. En effet, bien que la loi la prévoie, Michel Barnier voulait revenir sur ce soutien indispensable. L’ancien Premier ministre souhaitait effectivement geler cette hausse pour protéger les économies de l’État. Une telle procédure lui aurait permis d’économiser 4 milliards d’euros.
Face à la colère, à la fois des retraités et des députés, Michel Barnier revenait sur sa décision. Il décidait alors de limiter la hausse à 0,8 %, avant une seconde revalorisation du même acabit en juillet pour les plus modestes.
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Une décision finale loin de convaincre les députés. En votant pour la censure, ils mettent à la poubelle le budget pour l’année 2025. C’est pour cette raison que les retraites évoluent bien à la hausse en 2025, conformément à la loi. Les retraités évitent donc un ajustement préjudiciable.
Quelle hausse pour février 2025 ?
Si la hausse commence le 1ᵉʳ janvier 2025, elle n’est visible sur les comptes des retraités qu’au moment des versements du mois de février. Dans quelques jours, ils noteront ainsi une hausse bienvenue. Mais de combien ?
Après la revalorisation de 5,3 %, la hausse de cette année est de 2,2 %. Le montant paraît modeste. Mais il dépend de l’inflation. Or, cette dernière ne cesse de ralentir sa folle course depuis douze mois. Logique, par conséquent, que la revalorisation soit de moindre importance.
Cette dernière concerne les bénéficiaires de la retraite de base, soit environ 17 millions de retraités. Dès le 7 février, ils pourront profiter d’une pension un peu plus importante. Par exemple, pour une pension de 1 300 euros, ils gagneront 28,6 euros par mois.
Une revalorisation indispensable
En s’attaquant à cette revalorisation annuelle, Michel Barnier, sans le savoir, signait sa chute. En effet, il s’agit d’une protection indispensable contre l’inflation. Plutôt que s’en prendre aux Français les plus riches (les milliardaires), l’ancien Premier ministre optait pour l’austérité envers une catégorie qui souffre de la hausse des prix.
Cette revalorisation est indispensable en ce qui concerne l’équité intergénérationnelle. Les actifs voient le Smic évoluer chaque année. Ils peuvent, en outre, demander des augmentations. Des privilèges dont ne profitent pas les retraités.
Alors, en ajustant les pensions en fonction de l’inflation, la revalorisation assure que les retraités ne sont pas désavantagés par rapport aux travailleurs actuels.
N’oublions pas que les seniors, en outre, sont des consommateurs comme les autres. La revalorisation permet donc d’assurer la stabilité économique globale. Une stabilité d’autant plus importante en période de crise, alors que la croissance de la France fait grise mine.
