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Pour les Français, il n’y a rien de plus inquiétant que de consulter ses comptes bancaires et de noter un prélèvement inconnu. Or, l’année 2025 commence malheureusement sous le signe des arnaques. Et les victimes sont déjà nombreuses.
En effet, plusieurs Français constatent, depuis le début de l’année, des débits inconnus. Ils s’accompagnent d’un libellé mystérieux. Ils ignorent d’où vient ce fameux prélèvement, mais constatent avec dépit qu’ils viennent de perdre de l’argent. Est-ce illégal ou ont-elles fait quelque chose conduisant à cette perte ?
Un prélèvement qui surprend les Français
Nous devons la connaissance de cette arnaque au site communautaire Signal-Arnaques. Ce dernier se spécialise dans le recensement des escroqueries afin de protéger les Français. Or, il note depuis peu la recrudescence de signalements concernant des prélèvements frauduleux. Souvent, le sigle HPY apparaît dans le libellé.
Ce sigle correspond à HiPay, un prestataire de services de paiement utilisé par de nombreux commerçants en ligne. Il se présente, à ce titre, comme une « solution de paiement pour les commerçants« . Dans les faits, HiPay n’est pas responsable directement des prélèvements.
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En effet, cette plateforme semble être un canal de choix pour certaines entreprises peu scrupuleuses. Elles en profitent, effectivement, pour mettre en place des abonnements dissimulés. D’où la présence de prélèvements surprenants pour les victimes.
Une méthode à la fois classique et efficace
Découvrons ensemble le fonctionnement de l’arnaque. Vous allez constater à quel point ce dernier est simple. La victime effectue un achat en ligne pour un service de faible valeur (souvent moins de 2 euros). Mais elle ne réalise pas qu’elle souscrit en réalité à un abonnement mensuel beaucoup plus coûteux.
Quelques jours plus tard, des prélèvements non autorisés, allant de 29,90 euros à 49,90 euros, apparaissent sur le compte bancaire de la victime, souvent sous des libellés comme HPY infosociete, HPY societe data ou HPY ab-auto.net.
Pour mieux avoir les Français, les entreprises optent pour une astuce insidieuse. En effet, le premier mois correspond à une période d’essai (sans que les victimes ne le sachent). Ensuite, l’abonnement automatique se met en place.
Mais si ces prélèvements sont légaux, c’est que les entreprises se protègent. En effet, elles précisent que l’abonnement existe. Cependant, l’information est souvent présente en petits caractères. Elles font en sorte qu’elle soit peu visible.
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Que faire en cas de prélèvement suspect ?
Si vous notez un prélèvement surprenant, vous devez agir vite. D’abord, prenez contact avec la société qui apparaît dans le libellé. Demandez à résilier l’abonnement afin de stopper les prélèvements.
Ensuite, informez immédiatement votre banque pour bloquer toute opération future concernant ce prélèvement. Vous pouvez, enfin, demander un remboursement. Nous n’allons pas vous mentir, les chances sont faibles. Mais vous pouvez toujours tenter le coup.
Vous pouvez également déposer un signalement sur des plateformes comme Signal-Arnaques ou auprès des autorités compétentes. Cela permet d’alerter d’autres consommateurs et d’encourager une enquête.
Sachez que le gouvernement ne fait pas la sourde oreille et veut lutter contre ces prélèvements qui flirtent avec la légalité. Par exemple, le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et le ministère chargé du Budget et des Comptes publics ont mis en place des fiches pratiques pour aider les consommateurs à éviter et à se défaire des abonnements cachés.
