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Le Premier ministre français, François Bayrou, semble prêt à s’attaquer à un aspect sensible du patrimoine des Français : l’épargne. Dans un contexte économique difficile, les livrets d’épargne et l’assurance-vie pourraient bien être au cœur de nouvelles mesures fiscales. Des propositions qui soulèvent notamment des questions sur l’avenir de l’épargne des ménages français.
Réformes sur le taux des livrets d’épargne en 2025
Comme nous le savons bien, les livrets d’épargne existent depuis de nombreuses années. En effet, beaucoup de Français l’utilisent, puisqu’ils jouent un rôle très important dans la gestion de leurs finances.
Le fait est que ces produits permettent aux individus d’économiser de l’argent. Aussi, son principe est de générer des intérêts. Des sommes qui viennent s’ajouter au capital déposé.
Pour ceux qui veulent financer des projets futurs, les placements sont d’une très grande aide. De plus, la plupart d’entre offrent des services à la fois sûrs et réglementés.
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C’est notamment le cas du livret A. En plus de ces nombreux avantages, ce dernier se distingue par son accessibilité, permettant à tous de l’utiliser sans aucune restriction. Et ce, quel que soit l’âge de l’épargnant.
D’ailleurs, ce livret d’épargne offre souvent un taux d’intérêt attractif. L’année dernière, par exemple, il était fixé à 3 %. Un chiffre qui connaîtra cependant un changement en février prochain.
En effet, ce taux va baisser de 2,5 % le mois prochain. Une baisse que beaucoup considèrent comme une mauvaise nouvelle pour l’épargne des ménages. Mais qui rapportera plus aux épargnants cette année, par rapport à l’année 2024.
Il est intéressant de noter que le livret A n’est pas le seul produit qui connaîtra une baisse de taux d’intérêt. Cette année, la rémunération du LEP, un des placements les plus prisés des Français, va aussi diminuer. Si auparavant, elle était à 4 %, à partir du 1ᵉʳ février 2025 elle va baisser à 3,5 %.
Les mesures de François Bayrou qui impactent l’épargne des Français
En plus de la baisse des taux d’intérêt de certains livrets d’épargne, l’État prévoit cette année plusieurs changements concernant certains placements. Cette fois-ci, les modifications toucheront principalement les impôts, avec des mesures ayant un impact direct sur les finances des épargnants.
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Le Premier ministre François Bayrou envisage de relever le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % à 33 %. Cette mesure concernerait les utilisateurs de l’assurance-vie et des livrets d’épargne réglementés tels que le CEL et le PEL.
Il convient de préciser que cette mesure est encore en discussion en ce moment. Cependant, elle suscite déjà des interrogations, notamment à cause des impacts qu’elle pourrait avoir sur les épargnants à revenus modestes.
D’ailleurs, cette mesure concernant les livrets d’épargne et l’assurance-vie n’est pas la seule que l’État envisage de mettre en place. François Bayrou prévoit également d’augmenter la taxe sur les billets d’avion.
Mais ce n’est pas tout. Le gouvernement envisage aussi de s’attaquer aux hauts revenus, en proposant un impôt minimal de 20 % pour les individus déclarant plus de 250 000 € par an et les couples déclarant plus de 500 000 €. Les grandes entreprises déclarant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros se verraient également surtaxées.
