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Les Français savent qu’un jour leur carrière sera derrière eux. Ils seront alors retraités et cotisent, tout au long de leur vie, pour cela. Le système repose sur le principe de solidarité entre générations.
Alors, le montant de la pension dépend directement du salaire et du nombre de trimestres qu’ils valident. Cette nouvelle étape de la vie en inquiète beaucoup. Ils craignent effectivement de perdre en pouvoir d’achat. La clé, pour s’accorder de la sérénité, c’est de s’organiser et de gérer au mieux la retraite à venir. Et ce, bien avant qu’elle arrive.
Valider des trimestres pour partir à la retraite
En France, obtenir une retraite complète requiert un nombre précis de trimestres, qui varie selon votre année de naissance : entre 160 et 172 trimestres pour les générations les plus jeunes.
Cependant, tous les Français ne peuvent pas se vanter d’atteindre le taux plein. Autrement dit, tout au long de leur carrière, ils ne cotisent pas assez de trimestres. C’est une situation qui est loin d’être rare. Après tout, il suffit de s’arrêter de travailler ou d’avoir un contrat à temps partiel pour ne pas cotiser suffisamment.
Dans ces cas-là, bien évidemment, les Français peuvent partir à la retraite. Cependant, le système applique automatiquement une décote. Autrement dit, le montant de la pension s’en retrouve réduit.
Trois aides pour les petites pensions
Pour garantir un revenu minimal, plusieurs dispositifs d’aide sont accessibles. L’État sait pertinemment que de nombreux seniors n’ont pas les fonds nécessaires pour vivre sereinement. Ces aides sont donc des alliés précieux.
En premier lieu, il y a l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Cette dernière complète la pension d’un retraité jusqu’à 1 034 euros par mois. Pour en profiter, il faut justifier de revenus insuffisants et avoir au moins 65 ans.
Pour les agents de la fonction publique, il existe le minimum garanti. Le montant que peuvent toucher les retraités dépend du nombre d’années de service. Pour 40 ans ou plus, il est de 1 325,01 euros.
Enfin, le minimum contributif pour les anciens salariés du privé est également une aide précieuse. Pour les seniors qui justifient de 120 trimestres de cotisation, le montant est de 747,69 euros. Pour ceux qui ont plus de 120 trimestres, il est de 893,65 euros.
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L’anticipation est la clé
Pour éviter une décote importante, l’anticipation est essentielle. Plusieurs options s’offrent aux seniors qui ne veulent pas voir leur pension baisser. D’abord, le rachat de trimestres. Ils peuvent effectivement racheter les trimestres manquants pour atteindre le taux plein. Plus tôt ils s’y prennent, plus le prix sera attractif.
Nous conseillons en outre aux actifs d’opter pour le Plan d’Épargne Retraite (PER). C’est essentiel pour mettre de l’argent de côté. Une fois à la retraite, cette épargne est un complément financier très intéressant.
Enfin, la diversification des revenus est essentielle. Investir dans l’immobilier ou d’autres placements durant votre carrière peut offrir une sécurité financière durable, particulièrement utile si votre pension est modeste.
Préparer sa retraite dès le début de sa vie active est un gage de sérénité. En combinant les dispositifs existants, les aides accessibles et une gestion proactive de vos finances, vous pouvez vous assurer des revenus suffisants pour maintenir votre qualité de vie.
