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L’année 2025 commence sur une note d’espoir pour les salariés français. Après plusieurs années marquées par une inflation galopante et un pouvoir d’achat sous pression, la tendance semble enfin s’inverser. Les employeurs, soutenus par un contexte économique plus stable, multiplient les initiatives pour améliorer la situation de leurs équipes.
Entre avantages supplémentaires, inflation en baisse et augmentations salariales, tout semble indiquer une année plus favorable pour les travailleurs. Mais que réserve vraiment cette reprise ? Explorons en détail ces changements.
Des avantages qui font la différence pour les salariés
En 2025, de nombreux employeurs misent sur des compléments aux salaires pour fidéliser leurs équipes et valoriser leurs efforts.
Parmi les initiatives phares, les chèques-cadeaux, les tickets restaurant et les primes exceptionnelles se généralisent dans plusieurs secteurs. Ces avantages permettent de répondre rapidement aux besoins quotidiens des salariés tout en renforçant leur satisfaction au travail.
Dans certaines entreprises, ces mesures prennent une dimension particulièrement concrète. À Supadis, société spécialisée dans la fabrication de pièces aéronautiques, les salariés bénéficient d’une prime de fin d’année en complément de leurs ajustements salariaux.
« Ça montre aussi de la part du patron qu’il est content de nous », explique auprès de TF1 Info Fabio, employé depuis trois ans.
Ces mesures ne touchent pas seulement les grandes structures. Les PME adoptent également ces pratiques pour conserver leurs talents face à la concurrence.
Un soulagement pour les ménages
Un autre facteur clé de cette reprise concerne la maîtrise de l’inflation, qui pesait lourdement sur le pouvoir d’achat des salariés. En 2024, l’inflation atteignait encore 4,1 %, impactant directement les prix des produits de base et les dépenses des ménages. Mais en décembre dernier, elle a chuté à 1,3 %.
Cette amélioration se traduit par des hausses de revenus réellement perceptibles. Lorsque les prix cessent de grimper (ou du moins ralentissent), chaque euro supplémentaire sur une fiche de paie a davantage d’impact. Les familles, notamment celles à revenus modestes, peuvent mieux gérer leurs dépenses et envisager des projets qu’elles avaient repoussés.
Khalil Ait-Mouloud, directeur chez WTW, résume la situation : « Globalement, on a un renversement de tendance. Ces deux dernières années, les salariés français perdaient en moyenne en pouvoir d’achat. En 2025, et probablement pour les années suivantes, c’est le retour au gain de pouvoir d’achat pour les salariés français. »
Des salariés mieux rémunérés
Venons-en au point le plus attendu : les augmentations salariales. Selon l’étude du cabinet WTW, rapporté par TF1 Info, les entreprises françaises prévoient une hausse moyenne de 3,5 % des salaires en 2025. Ce chiffre, bien qu’encourageant, cache des disparités importantes selon les secteurs d’activité et la taille des entreprises.
Les domaines de la santé et des nouvelles technologies devraient afficher les progressions les plus généreuses. Ces secteurs, portés par une demande soutenue et des marges confortables, disposent de la flexibilité nécessaire pour mieux rémunérer leurs talents.
À l’inverse, des secteurs comme le BTP et l’industrie proposeront des hausses limitées, souvent comprises entre 1 % et 2 %. La raison ? Ils se trouvent soumis à des contraintes budgétaires plus strictes.
Pour un salarié gagnant 2 000 euros nets par mois, une augmentation de 3,5 % représente environ 70 euros supplémentaires, souligne TF1 Info. Cela peut sembler modeste, mais lorsqu’elle est cumulée aux primes et autres avantages, l’amélioration devient tangible.
« Ça nous fait du bien pour le pouvoir d’achat, quoi, évidemment. C’est au quotidien », confie Pascal, salarié expérimenté chez Supadis.
Source : TF1 Info
