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Le mois de décembre est, sans doute, le mois de l’année le plus riche en dépenses. Avec les fêtes de Noël, les Français se font plaisir et aiment faire plaisir. Les achats de cadeaux et de délicieux aliments pour le repas sont nombreux. Difficile, dès lors, de garder le cap concernant le budget. Surtout si, en outre, un prélèvement vous concerne.
Le prélèvement dont nous parlons, souvent, passe inaperçu. Les Français l’oublient totalement et se focalisent sur les fêtes de fin d’année. La mauvaise surprise est de taille lorsqu’ils découvrent une perte sur leur compte en banque. Mais ce prélèvement ne concerne pas tout le monde. Qui doit s’y attendre ?
Un prélèvement sur l’épargne des Français
Chaque mois, les Français qui le peuvent placent quelques euros sur des comptes épargne. L’argent qu’ils y mettent, généralement, ils n’y touchent plus. Ces sommes serviront plus tard pour d’autres projets (retraite, achat immobilier, etc.).
Ces comptes sont intéressants, puisque l’argent travaille, contrairement au compte courant où il dort, d’une certaine manière. C’est simple, sur un compte épargne, les intérêts permettent de gagner une certaine somme par an.
En règle générale, la fin d’année est riche en divers prélèvements. Or, en plus des charges classiques (impôt sur le revenu, taxe foncière, taxe d’habitation), certaines épargnes se soumettent à des prélèvements sociaux. Une vigilance sur vos finances s’impose donc à l’approche des fêtes.
Qui va subir ce prélèvement ?
Chaque année, au 31 décembre, les banques versent les intérêts générés par votre épargne. Ce processus touche plusieurs millions de Français détenteurs de produits spécifiques comme des plans d’épargne logement (PEL), des comptes épargne logement (CEL), ou encore des contrats d’assurance-vie en cas de retrait.
Sur ces produits, des mentions comme que « prélèvements sociaux » ou « prélèvements obligatoires » peuvent apparaître dans vos relevés bancaires. Bien que souvent modestes, ces prélèvements représentent une part des gains générés par vos épargnes.
Une partie de votre épargne va donc disparaître dans un prélèvement au titre de la CSG, de la CRDS et des contributions sociales. Or, quand nous ne nous y attendons pas, c’est toujours un manque à gagner qui surprend. Par chance, tous les comptes ne perdent pas de l’argent à cause d’un prélèvement. Certains, en effet, profitent d’un statut spécial qui les exonère d’impôt.
Des livrets fiscalement très intéressants
Bonne nouvelle pour les titulaires de livrets réglementés comme le Livret A, le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire), le LEP (Livret d’Épargne Populaire) ou encore le Livret Jeune : ces supports d’épargne restent entièrement exonérés de prélèvements sociaux et fiscaux.
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Autrement dit, vous pouvez profiter de vos intérêts à la fin de l’année sans qu’une partie ne disparaisse à cause d’un prélèvement. C’est aussi pour cela que les Français apprécient autant ces livrets. Ils sont, par exemple, plus de 57 millions à avoir un Livret A. Le LEP, plus restrictif, compte plus de 11 millions de détenteurs.
Ces épargnants n’auront pas la désagréable surprise de constater une perte à la fin de l’année. Les autres peuvent déjà s’y préparer, ils n’y échapperont pas.