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Tous les usagers de la route doivent se conformer au Code de la route. Les conducteurs de voitures de collection n’échappent évidemment pas à cette règle. D’ailleurs, ce sont les plus à risque de recevoir des amendes ou de se faire confisquer leur carte grise. Dans cet article, nous vous disons que faire pour éviter ce genre de désagréments.
Conducteurs de voitures anciennes, attention !
Le contrôle technique, une formalité souvent perçue par les conducteurs comme une contrainte, est pourtant indispensable pour garantir la sécurité routière. Les véhicules d’époque, aussi charmants soient-ils, ne font pas exception.
En effet, rouler avec une voiture de collection sans avoir effectué le contrôle technique obligatoire, c’est s’exposer à des risques. Des sanctions financières notamment. Rappelons que ce contrôle permet de vérifier l’état général du véhicule.
Cette évaluation permet donc de s’assurer qu’il ne présente aucun danger pour ses occupants ou les autres usagers de la route. Ainsi, ignorer cette obligation, c’est non seulement mettre sa propre sécurité en jeu, mais aussi celle des autres.
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D’autant plus que les conducteurs qui roulent en voiture de collection verront bientôt les règles encadrant cette pratique se renforcer.
Contrôle technique renforcé à partir de 2025 ?
Le contrôle technique, déjà obligatoire pour tous les véhicules, va se durcir à partir du 1er janvier 2025. Ces nouvelles normes, instaurées pour améliorer la sécurité routière, pourraient bien mettre à mal les propriétaires de voitures anciennes.
C’est ce que semble suggérer une récente étude de 40 Millions d’automobilistes et Autovision. En effet, selon leurs données, de plus en plus de conducteurs de véhicules d’époque rechignent à soumettre leur véhicule à ce contrôle.
Cette tendance est inquiétante, car elle favorise la circulation des « épaves roulantes ». Pourtant, cela compromet la sécurité de tous les usagers de la route. Les nouvelles mesures, bien que nécessaires, pourraient accentuer ce phénomène.
Les conducteurs de voitures anciennes sont en effet confrontés à un dilemme énorme. C’est-à-dire, réparer leur voiture pour qu’elle soit conforme aux nouvelles normes ou prendre le risque de rouler avec un véhicule non conforme.
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Le premier scénario représente souvent un coût élevé et le second les expose à des sanctions. Ainsi, l’âge moyen des voitures soumises au contrôle technique a beaucoup baissé ces dernières années, passant de 16,8 ans en 2019 à 13,4 ans aujourd’hui.
Cette diminution s’explique en partie par la réticence des propriétaires de véhicules anciens à se présenter aux contrôles. C’est ce qu’a expliqué Pierre Chasseray, le délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes.
Ces conducteurs doivent parfois choisir entre réparer ou abandonner leur véhicule. Or, les chiffres sont clairs : un véhicule sur six âgé de plus de dix ans nécessite une contre-visite. Ce taux tombe à 5 % pour les voitures de moins de quatre ans.
Sanctions en roulant sans contrôle technique
Rouler avec un véhicule non conforme au contrôle technique peut coûter cher. Les conducteurs s’exposent concrètement à 135 euros d’amende en cas d’infraction. Si le dernier contrôle date de plus de quatre ans, le véhicule risque l’immobilisation pendant une semaine et la carte grise peut être retenue.
Notons cependant que ces sanctions ne pénalisent pas le permis de conduire. Néanmoins, elles soulignent l’importance du contrôle technique pour la sécurité routière. Effectivement, un contrôle technique périmé met en danger non seulement le conducteur, mais aussi les autres usagers de la route.
