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À un certain moment, nous nous posons des questions sur la sécurité de notre épargne en cas de défaillance de la banque. De nombreux épargnants ressentent une appréhension quant à la garantie de leurs fonds déposés dans un établissement financier.
Cette inquiétude est parfaitement compréhensible, étant donné les efforts déployés pour épargner. Pour vous apporter une tranquillité d’esprit, découvrez à travers les prochaines lignes les mécanismes de protection de votre argent.
Des produits d’épargne toujours attirants
Ce mardi 23 avril, la Caisse des Dépôts a révélé un fait indéniable. Les Français continuent de placer leur confiance dans les livrets d’épargne. La preuve ? En fin mars, l’encours total sur les livrets A, les LDDS et les LEP s’élève à 650 milliards d’euros.
Ces chiffres colossaux témoignent ainsi de la solidité de ces produits d’épargne réglementés. Mais pourquoi cette confiance inébranlable ? La réponse réside probablement dans leur sécurité. En effet, ils bénéficient de garanties par l’État. D’ailleurs, leurs fonds demeurent utilisés pour financer les projets d’intérêt général.
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Le FGDR : vous connaissez ?
Quand il s’agit de garantir une épargne au sein d’une banque, le FGDR joue un rôle crucial. Cet organisme français se charge en effet de protéger les dépôts des clients des établissements financiers en cas de leur faillite. Il a pour mission d’indemniser les épargnants dont leur institut bancaire se retrouve dans une situation de défaillance.
Le FGDR intervient en indemnisant les clients jusqu’à un plafond de 1000 000 d’euros par déposant par banque. Cette garantie s’applique à tous les types de comptes, notamment les comptes courants, les produits d’épargne et les comptes titres.
Mais comment cet organisme parvient-il à vous indemniser ? Grâce aux financements issus des contributions des établissements bancaires enregistrés auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).
Notez que ce mardi, le FGDR a dévoilé une collecte d’environ 7,4 milliards d’euros. Cette somme a été établie par l’Union européenne dans le but de garantir que l’organisme puisse assurer la protection des fonds de Français.
Épargne : les comptes couverts
Vous vous interrogez sur les comptes couverts par le FGDR ? En réalité, la garantie de cet organisme s’applique à tous les livrets d’épargne réglementés par l’État. Cela concerne donc le livret A, le LDDS, le LEP et le Livret Jeune.
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De même, les comptes détenus dans les banques peuvent bénéficier des garanties de cet organisme. Cela inclut les comptes courants ainsi que les comptes espèces liés à un PEA, PER et plan d’épargne salariale. Quant aux titres financiers, ils restent couverts jusqu’à un seuil de 70 000 euros.
Cependant, il existe de produits bancaires qui ne peuvent pas profiter de la couverture du FGDR. C’est notamment le cas des contrats d’assurance-vie, des PER, des PERP et des PEP. Les contrats de capitalisation ouverts auprès d’une compagnie d’assurance s’ajoutent également à cette liste.
Une démarche pour l’indemnisation ?
Quand une banque se retrouve dans des difficultés financières, c’est au FGDR qu’incombe la responsabilité d’indemniser ses clients. Heureusement, ces derniers n’auront aucune démarche à entreprendre. En effet, l’établissement bancaire lui-même se charge de déclarer la faillite auprès de cet organisme.
Dans un délai de 7 jours au maximum, le FGDR lance un Espace sécurisé d’Indemnité où les épargnants peuvent poser leurs questions. En règle générale, il verse l’indemnisation de votre épargne par virement sur un compte appartenant à une autre banque. Toutefois, il se peut qu’il envoie lettre-chèque.
Attention, l’indemnisation du FGDR se limite à 100 000 euros par client. Donc, l’organisme ne vous verse pas un montant au-delà de ce seuil même si votre épargne dépasse cette somme.