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L’inflation, en mars, baisse à 2,3 %. C’est évidemment une solution pour le compte en banque des Français. Ces derniers vivent, depuis de longs mois, avec une crise financière qui paralyse leur pouvoir d’achat. Par conséquent, certaines entreprises ont du mal à traverser cette période sans encombre. Même les grands groupes subissent des pertes en chiffre d’affaires suffisamment conséquentes pour mener à la fermeture de magasins.
Les entreprises ne peuvent pas compter sur leur renommée pour survivre à la crise. Si certains groupes se portent bien en France, malgré la crise, d’autres ont pour seule solution de réduire les coûts au maximum. Les consommateurs attendent donc et espèrent que leur magasin préféré ne fermera pas ses portes.
Une enseigne risque de fermer ses magasins
L’enseigne dont nous parlons aujourd’hui est une enseigne que les amateurs de beauté et de bien-être connaissent. Et adorent. En effet, cette enseigne, c’est The Body Shop. Lorsqu’elle arrive en France, cette entreprise séduit grâce à ses valeurs. Quand on pense à The Body Shop, on pense à la beauté éthique et durable.
Avec des produits respectueux de l’environnement qui militent pour une beauté naturelle et des soins de qualité, The Body Shop voit ses magasins se remplir. Les consommateurs se comptent par milliers. Et alors qu’on pensait l’enseigne intouchable, la réalité est bien plus sombre.
Après le dépôt de bilan de sa maison mère britannique en février dernier, suivi de près par plusieurs filiales européennes, dont l’Allemagne, l’avenir de The Body Shop demeure incertain. Les fermetures de magasins au Royaume-Uni et au Canada ont déjà entraîné une restructuration majeure, affectant des centaines d’emplois.
Des fermetures de magasins à venir en France ?
En France, avec ses 66 magasins et 300 employés, l’enjeu est de taille. Le Tribunal de commerce de Paris a finalement opté, le 6 avril dernier, pour le redressement judiciaire de l’enseigne. Une bonne nouvelle qui permet à The Body Shop de poursuivre son activité. Les fans craignaient que le Tribunal opte pour une liquidation judiciaire. En effet, dans ce cas-là, la fermeture des magasins est inévitable.
Comme l’indiquent nos confrères du Parisien, « la procédure doit ainsi permettre de maintenir les emplois sur cette durée, le temps d’établir un diagnostic de l’entreprise, avant de décider d’un éventuel plan de continuation« .
Cette situation représente un revers significatif pour Anita Roddick, la fondatrice de la marque, qui a vu The Body Shop passer entre les mains de plusieurs grands groupes, dont l’Oréal et Natura. La vente récente au fonds d’investissement allemand Aurelius pour 207 millions de livres sterling marque une chute importante de la valeur de la marque. En 2017, elle valait un milliard d’euros.
Des ventes décevantes
Les magasins de The Body Shop font face à des ventes décevantes, en partie en raison du contexte économique difficile, mais aussi en raison de la concurrence féroce.
D’un côté, l’enseigne fait face à des dépenses fixes qui augmentent (loyer, électricité, etc). De l’autre, les habitudes des consommateurs changent. Ces derniers se tournent volontiers vers la concurrence. On pense notamment à l’enseigne Aroma Zone qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Ces éléments vident les magasins The Body Shop. Et, avec des magasins vides, la survie de l’entreprise pose évidemment question. Les fans attendent donc de savoir ce que l’avenir réserve à cette enseigne qu’ils adorent tant, autant pour ses valeurs que pour la qualité des produits.