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L’allongement de la durée de vie professionnelle n’est pas toujours un choix personnel. Pour celles et ceux qui aspirent à une retraite à taux plein sans accumuler les années de travail, il existe une alternative. Mais comment fonctionne-t-elle concrètement ? Et est-elle vraiment avantageuse pour tous ?
Ce qu’il faut savoir sur la retraite à taux plein
La réforme des retraites a acté un changement majeur : l’âge légal de départ à la retraite passe de 62 à 64 ans. Cette mesure impacte considérablement les salariés. Pour toucher une pension sans décote, il faut désormais accumuler un certain nombre de trimestres. À noter que ceci varie selon l’année de naissance.
Pour les nés avant 1957, le minimum requis est de 166 trimestres, soit environ 41 ans et demi de cotisation. Mais pour la majorité des salariés, la réforme impose d’atteindre 43 annuités pour prétendre au taux plein. Ceux qui n’atteindront pas le nombre de trimestres requis devront composer avec une décote sur leur pension de retraite.
Face à cette situation, trois options principales s’offrent aux futurs retraités, dont le choix de continuer à travailler. Il s’agit de la solution la plus simple pour obtenir le nombre de trimestres manquants et ainsi profiter d’une retraite à taux plein. Une autre astuce efficace est aussi de reporter son départ à la retraite.
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Cette approche permet en effet de percevoir une pension sans décote, même sans avoir accumulé tous les trimestres requis. Enfin, une option possible est de racheter des trimestres. Bien que celle-ci soit souvent onéreuse, elle permet de combler le manque de cotisations !
Une solution pour partir plus tôt ?
Le rachat de trimestres peut s’avérer une option intéressante si vous souhaitez partir à la retraite plus tôt. Attention toutefois ! Il est à noter que le rachat n’est pas possible de manière illimitée. En effet, la réglementation impose un certain nombre de restrictions.
Par ailleurs, les autorités imposent un plafond dans le nombre de trimestres rachetables. En général, il est possible de racheter jusqu’à 12 trimestres maximum. Cependant, cela peut varier en fonction de la situation individuelle. Aussi, sachez que vous pouvez racheter seulement certains types de trimestres.
Le rachat d’années d’études supérieures permet de comptabiliser les périodes consacrées aux études. Pour être éligible, les années d’études doivent avoir donné lieu à l’obtention d’un diplôme. Cela inclut les licences, les masters, les doctorats ou les diplômes d’ingénieur.
Les stages étudiants accomplis à partir du 15 mars 2015 peuvent également être rachetés. Et enfin, il est possible de racheter des années incomplètes de cotisation. Cela concerne les situations où moins de 4 trimestres ont été validés au cours d’une année.
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Les démarches à suivre pour un rachat de trimestres de retraite
Le rachat de trimestres de retraite est une alternative ouverte à tous les salariés. Et ce, qu’ils soient du secteur privé, travailleurs indépendants ou agents non titulaires de la fonction publique ! Pour pouvoir investir, il faut toutefois respecter certaines conditions. Notamment, avoir au moins 20 ans, ne pas avoir déjà racheté 12 trimestres, et ne pas avoir atteint l’âge de départ légal.
Chaque année, un décret fixe le prix d’un trimestre. Il varie en fonction de l’âge de l’assuré et de son revenu professionnel. En effet, le coût augmente dans la même mesure que l’âge du concerné. De même, un revenu élevé entraîne un coût de rachat plus élevé. Pour estimer le prix du rachat de trimestres qui vous concerne, il est possible d’utiliser le simulateur. Vous pouvez bénéficier de ce service sur le site de l’Info-retraite.