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La France occupe une place de premier plan dans le paysage économique mondial. Selon les données publiées par l’Organisation de coopération économique, les dépenses en aides sociales de l’Hexagone ont représenté 31,6 % du PIB national en 2022. Même ceux qui ne travaillent pas touchent un bon nombre de ces allocations, nous dévoile Le Figaro.
Un pays généreux en aides sociales
En France, les dépenses sociales couvrent un large éventail de domaines, notamment la retraite, la santé, la famille et l’emploi.
Bien que l’Hexagone ne soit pas le plus dépensier dans chaque catégorie individuelle, elle se distingue par sa générosité globale. Ce qui lui vaut sa première place au classement, comme le relate 20 Minutes dans ses colonnes.
La politique de redistribution mise en place au fil des ans a permis de réduire les écarts de niveaux de vie. Selon l’Insee, cette réduction provient à 38 % des prélèvements obligatoires directs et à 62 % des prestations sociales.
Les minima sociaux, la prime d’activité, les aides au logement et les prestations familiales sont autant de dispositifs accessibles en France. Certaines de ces aides ne nécessitent même pas que le bénéficiaire ait une activité professionnelle.
820 euros d’aides sociales pour ces personnes
Pour les personnes seules, les aides sociales en France existent pour leur offrir un filet de sécurité financière. Prenons l’exemple de janvier 2023. Une personne seule sans aucun revenu d’activité peut prétendre à un revenu disponible de 820 euros par mois.
Ces chiffres proviennent des simulations réalisées par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS). Une publication faite dans son panorama annuel « Minima sociaux et prestations sociales » en septembre 2023.
Le détail de ces 820 euros mensuels s’explique par trois aides sociales. 539 euros au titre du RSA et un prorata de la prime de Noël, incluse dans le montant du RSA pendant la période des fêtes. À cela s’ajoutent 281 euros au titre des allocations logement.
1 629 euros par mois pour ces parents
Un couple avec deux enfants, sans aucune source de revenus d’activité professionnelle, bénéficie d’une aide totale de 1 629 euros par mois.
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Cette somme comprend 965 euros provenant du RSA ainsi que d’une partie de la prime de Noël. 455 euros proviennent des allocations logement. Enfin, 140 euros est au titre des allocations familiales et 69 euros grâce à l’allocation de rentrée scolaire.
Pour un couple avec trois enfants, les aides sociales s’élèvent à 2 058 euros. Ce montant englobe 847 euros de RSA et prime de Noël. 516 euros de cette somme viennent de l’aide au logement. Puis 319 euros concernent les allocations familiales, 273 euros pour le complément familial. Il y a également 103 euros pour l’allocation de rentrée scolaire.
À l’inverse, un couple sans enfant ni revenu d’activité perçoit des aides moins importantes. Leur revenu disponible est de 1 351 euros par mois, essentiellement grâce au RSA et aux allocations logement.
Jusqu’à 2 132 euros d’aides sociales
Une personne seule avec trois enfants, sans aucun revenu d’activité, peut compter sur un revenu mensuel total de 2 132 euros grâce aux aides sociales.
Dans ce calcul, on inclut 367 euros provenant du RSA et bien sûr la prime de Noël. On y retrouve également des allocations logement de 516 euros ainsi que 319 euros d’allocations familiales.
Ce compte comporte aussi 273 euros au titre du complément familial, 103 euros de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) et 553 euros venant de l’allocation de soutien familial (ASF).
Des chiffres d’avant la revalorisation
Pour établir ces chiffres, la DRESS a utilisé des modèles de ménages dans lesquels les enfants, s’il y en a, ont entre 6 et 13 ans. Les barèmes pris en compte pour le calcul de ces aides sociales sont aussi ceux en vigueur au 1er janvier 2023.
Par conséquent, les éventuelles revalorisations intervenues après cette date se trouvent exclues de ces estimations. Il reste aussi à déterminer si le bénéficiaire pourrait bénéficier de toutes les aides du calcul ou simplement quelques-unes d’entre elles.
Source :Le Figaro