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Une nouvelle mesure sur les routes françaises attire l’attention des automobilistes. Pour la simple raison que ceux qui ne la respectent pas risquent de sentir leur porte-monnaie s’alléger. En effet, la législation est formelle à ce sujet. Elle prévoit des amendes conséquentes pour les contrevenants.
Cette nouvelle mesure nous rappelle que le Code de la route évolue selon les habitudes des automobilistes et du monde dans lequel nous vivons. Ainsi, on ne peut pas s’étonner en découvrant l’apparition de nouvelles voies que tous les usagers de la route ne peuvent pas emprunter. Que faut-il faire pour avoir le droit de les utiliser ?
Des voies réservées à certains automobilistes
Plusieurs automobilistes ne cachent pas leur surprise quand ils reçoivent une amende. Ils n’ont pas forcément l’habitude d’en recevoir, eux qui pensent respecter les règles. Mais ils n’ont pas pris en considération l’apparition de nouvelles voies sur certaines routes.
En effet, depuis quelques mois, il existe des voies que seuls quelques automobilistes peuvent emprunter sans risquer de recevoir une amende. Ces voies de covoiturage fleurissent aux entrées et aux sorties des métropoles comme Lyon, Strasbourg, Grenoble, Rennes et Lille. Le 20 novembre, par exemple, les automobilistes de l’autoroute A1 près de Lille ont découvert l’existence de ces voies.
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La plupart des automobilistes ont été surpris de se retrouver sur la voie de covoiturage alors qu’ils étaient seuls dans leur voiture. Comme dans toute la France, où cette phase d’expérimentation est en cours, la voie de gauche est réservée aux automobilistes pratiquant le covoiturage, aux véhicules électriques, aux taxis, aux véhicules prioritaires ou aux transports en commun.
Les panneaux de signalisation sont là pour vous guider
Pas de panique, il est impossible de se retrouver sur une voie de covoiturage sans le savoir. En effet, des panneaux carrés avec un losange blanc sur fond bleu signalent la présence d’une voie de covoiturage.
Elles s’étendent sur plusieurs kilomètres. Par exemple, la voie de covoiturage sur l’A1 s’étend sur treize kilomètres, selon les informations de TF1. Tous les automobilistes qui ont emprunté cette voie près de Lille ont reçu une amende.
Le Major Rodolphe Ricouart, chef de la section motocycliste de la CRS autoroutière Nord-Pas-de-Calais, s’explique. « Les gens n’ont pas encore forcément tous saisi que c’est la zone de covoiturage. On essaie de faire cesser l’infraction et on fait un peu de pédagogie en expliquant qu’ils n’ont rien à faire dans cette voie ».
Actuellement, ces voies de covoiturage sont encore en phase d’essai dans toute la France, et beaucoup d’automobilistes ne comprennent pas encore leur fonctionnement. Jean-Charles Kohlhass, vice-président de la Métropole de Lyon, reconnaît que nombreux sont les conducteurs à ne pas respecter les panneaux. « Les gens empruntent la voie réservée au covoiturage même lorsqu’ils sont seuls dans leur voiture« .
Une amende pour faire évoluer les habitudes des automobilistes
Puisque les efforts de sensibilisation ne fonctionnent pas, les amendes prennent le relais. Elles interviennent après une période de souplesse avec une certaine tolérance. Mais, aujourd’hui, elles sont indispensables pour garantir le respect de la loi.
À Lille, par exemple, les CRS ont déjà verbalisé 25 véhicules en seulement 30 minutes. L’amende s’élève à 135 euros sans retrait de points. Les automobilistes doivent donc être vigilants s’ils veulent éviter de perdre de l’argent. Cette phase d’expérimentation devrait durer encore quelques mois, au moins jusqu’en juillet 2024.
Si les autorités considèrent que ces voies sont un succès, alors les automobilistes doivent se préparer. En effet, elles pourraient naître un peu partout en France.
