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C’était à Portet-Sur-Garonne, un mois de juillet, en pleine canicule. Une fois encore, des gens du voyage prenaient l’habitude de s’installer sur un terrain, sans demander la permission. Fâché par la situation, qui se répétait, le propriétaire du terrain trouve une solution insolite pour en venir à bout des squatteurs.
Une habitude des gens du voyage
Les récits d’occupation illicite de terrains font souvent grand bruit. Cependant, l’affaire d’un habitant de Haute-Garonne a retenu l’attention des médias pendant une période notable. Ce n’était pas la première occurrence où les gens du voyage s’établissaient illégalement sur ce terrain.
Comme à chaque fois, le propriétaire se résigne à déposer plainte auprès des autorités. Sans autre alternative, il devait se soumettre à la procédure d’un référé. Par contre, les effets ne se manifestent qu’après un délai d’au moins trente jours.
Malgré cela, il a tenté de donner un ultimatum de 48 heures, en vain. À bout de patience face à cette situation récurrente, le propriétaire a décidé d’agir par ses propres moyens, adoptant une approche pour le moins originale.
Le propriétaire emploie les grands moyens
Face à l’exaspération, le propriétaire emploie les grands moyens. Pour lui, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Lassé des intrusions répétées des gens du voyage sur son terrain, il décide de ne plus perdre son temps avec les procédures judiciaires interminables. Il opte alors pour une action directe.
Ignorant l’ultimatum de 48 heures, il se lance dans une intense réflexion pour résoudre définitivement le problème. Sa détermination le mène à une solution aussi ingénieuse qu’efficace pour donner une leçon mémorable aux gens du voyage.
Le 1er juillet, il parcourt la ville à la recherche d’une grue, non pas pour déloger les squatteurs, mais pour les dissuader de rester. Sa stratégie ? Placer un obstacle inamovible : un bloc de béton massif de 3 tonnes sur l’accès à son terrain. Un rempart impénétrable, symbole de sa résolution à reprendre possession de son bien.
Les gens du voyage en colère
Interrogé, le propriétaire du terrain illégalement occupé expliquait que son geste fait suite à l’inefficacité des solutions légales. La situation était pressante alors qu’il fallait attendre au moins un mois pour voir une mesure se concrétiser.
La décision inattendue a contraint les occupants illégaux à se tourner vers la justice pour demander le retrait du bloc de 3 tonnes. Sa stratégie avait provoqué la colère des gens du voyage.
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Le bloc entravait en fait le passage de leurs véhicules, les forçant ainsi à rester sur place. Face à l’indignation, des représentants des squatteurs ont exprimé leur colère dans les médias. Ils ont notamment souligné les risques pour les plus vulnérables de leur groupe.
« Il y a des enfants en bas âge dans notre groupe. Imaginez-vous qu’ils aient besoin d’être évacués d’urgence. Comment ferons-nous ? »
Cependant, le propriétaire a maintenu sa position face aux gens du voyage. Il a affirmé que le bloc de béton laissait suffisamment d’espace pour le passage des petites voitures. L’espace permettait ainsi les interventions d’urgence.
Selon lui, la problématique soulevée par les squatteurs n’avait pas lieu d’être. Seuls les véhicules de plus grand gabarit étaient contraints d’attendre le retrait du bloc. Cette mesure dissuasive, pensée par le propriétaire, pourrait bien dissuader à l’avenir les occupants illégaux.