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Alors que les ménages français s’efforcent de gérer leurs budgets énergétiques, une annonce de la CRE vient peser sur les perspectives financières. La CRE a en effet signalé une prochaine augmentation du prix du gaz. Une évolution qui pourrait se traduire par une hausse des factures pour les consommateurs. Qu’est-ce que cette hausse implique ? Les explications.
Le prix repère du gaz au centre des débats
Une tournure inattendue pour les consommateurs ! La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a révélé ce mercredi une augmentation du prix repère du gaz pour le mois de mai. Ce barème, qui a succédé au tarif réglementé de vente (TRV) depuis l’été dernier, connaît une hausse notable. Tout cela après quatre mois consécutifs de déclin.
La CRE a en effet établi que le coût raisonnable du kWh s’établirait à 0,08940 euro TTC pour les foyers utilisant le gaz pour le chauffage. On table aussi sur 0,11061 euro TTC par kWh pour ceux qui l’utilisent pour l’eau chaude et la cuisson.
La nouvelle impacte directement pas moins de 11 millions de ménages français, comme précisent nos confrères du MoneyVox.
Le communiqué de la CRE précise que le prix moyen TTC a grimpé de 1,4 % entre avril et mai 2024. Cela signifie donc qu’il passe de 109,71 euros/MWh à 111,19 euros/MWh.
Cette évolution tarifaire place le prix repère du gaz au cœur des discussions. Face à cette nouvelle, les réactions se dévoilent mitigées parmi les consommateurs et les observateurs du marché énergétique.
La hausse du gaz, quelle raison ?
Après une période de stabilité, le spectre d’une inflation des coûts du gaz refait donc surface. Pourquoi cette hausse ? La CRE a en fait constaté une remontée des prix sur le marché de gros du gaz naturel.
Pourtant, on connaît une tendance à la baisse depuis la fin de l’année 2023. Ce rebondissement s’explique par la récente augmentation du prix repère du gaz observée pour le mois de mai.
La CRE indique aussi que le prix moyen annuel par MWh consommé a subi une hausse de 1,7 % HT. Ce qui se traduit alors par une évolution de 74,73 euros à 75,76 euros par MWh, précise MoneyVox.
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En termes toutes taxes comprises (TTC), cela représente une augmentation de 1,4 %, avec un prix passant de 109,71 euros à 111,19 euros par MWh.
Les ménages concernés
Bien que le prix repère de la CRE ne soit pas contraignant, il est probable que les fournisseurs d’énergie répercutent cette hausse sur les factures de leurs clients. Les fournisseurs ont en effet la liberté de fixer leurs tarifs. Cette évolution des prix, bien que modérée, pourrait donc avoir des répercussions directes sur le budget énergétique des ménages français.
La récente révision des tarifs du gaz touche la grande majorité des foyers français, avec 95 % des clients résidant dans la zone couverte par GRDF. Les 5 % restants, desservis par des entreprises locales de distribution telles que Gaz de Bordeaux ou ES Strasbourg, n’y échappent pas.
En effet, des prix repères spécifiques calculés mensuellement concernent ces zones, précise le comparateur Choisir.com.
Enfin, la CRE suggère un tarif annuel pour l’abonnement de mai qui serait situé entre 102,94 euros et 257,18 euros.
Source : MoneyVox