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Impôts : les 10 erreurs fatales à bannir que beaucoup de Français font dans leur déclaration

En remplissant votre déclaration d’impôts, des erreurs peuvent se glisser. Découvrez dix cas les plus courants.

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Chaque année, la déclaration d’impôts est un moment crucial pour les contribuables français. C’est l’occasion de faire le point sur sa situation fiscale et de s’assurer que tout est en ordre pour éviter les erreurs qui pourraient coûter cher. Voici les dix erreurs les plus communes à éviter lors de votre déclaration.

Déclaration d’impôts : cas des retraités

Dans le cadre de la déclaration d’impôts, le site Oups.gouv.fr a mis en lumière une erreur commune. Elle concerne spécifiquement l’épargne retraite.

Les contribuables retraités se trouvent souvent confrontés à une confusion lorsqu’il s’agit de déduire les versements d’épargne retraite. En effet, il ne faut pas déduire ces montants directement du salaire brut.

Il faut plutôt les déclarer dans la section dédiée de la déclaration de revenus. Cela concerne soit les lignes 6 NS, 6 NT et 6NU soit les sections 6 RS, 6RT et 6RU. Pour information, elles se trouvent à la page des charges déductibles, sous la rubrique « épargne retraite ».

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Erreur liée aux pensions alimentaires

Le deuxième écueil à éviter est l’omission des pensions alimentaires dans la déclaration d’impôts. Cela nécessite également qu’on sélectionne la bonne rubrique et la case adéquate. Et ce, sans oublier d’inclure ces montants dans les revenus pour les bénéficiaires de la pension.

Les cases à privilégier ? Pour les pensions versées aux enfants majeurs, la case 6EL et ses suivantes sont de mise. Quant aux pensions pour les enfants mineurs, celles allouées à l’ex-conjoint(e) après un divorce par consentement mutuel ou certaines pensions versées aux parents, elles se regroupent sous la case 6GU.

Déclaration d’impôts : 5 erreurs fréquentes chez les parents

Lors de la déclaration de vos impôts, il est crucial d’éviter certaines erreurs courantes par rapport à votre situation familiale, surtout lorsque celle-ci est complexe. Cinq erreurs se révèlent les plus fréquentes, liées aux enfants. Évitez de les commettre :

Déclaration des enfants après un divorce. Un enfant ne peut être déclaré que par un parent. Une exception existe pourtant : en cas de garde alternée, où les parents se partagent les parts fiscales.

Case T pour parent isolé. Si vous élevez seul vos enfants, cochez la case T. La raison ? En fait, cette option vous permettra de bénéficier d’une demi-part fiscale supplémentaire, sauf si vous vivez en concubinage.

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Frais de garde d’enfants. Les frais de garde sont éligibles à un crédit d’impôt jusqu’aux 6 ans de l’enfant. En revanche, ils ne doivent pas inclure les frais de repas ni les aides reçues comme le CMG.

Revenus des enfants à charge. Lorsque vous remplissez votre situation fiscale, n’oubliez pas les revenus de vos enfants à charge. En effet, ils peuvent faire l’objet d’exonérations d’impôts. Par exemple, les jobs étudiants jusqu’à 5 204 euros et les stages jusqu’à 20 815 euros.

Déductions pour frais de scolarité. Pour vos enfants scolarisés, du collège à l’université, ne pas inclure les frais de scolarité vous fera perdre une réduction fiscale de 61 et 183 euros. Consultez les lignes 7EA et suivantes, ou 7EB et suivantes si vous êtes en situation de résidence alternée.

3 autres cas à ne pas oublier

À part les erreurs liées à la retraite et aux enfants, il existe aussi d’autres points à prendre en compte lors de la déclaration d’impôts.

Flat tax sur les revenus financiers. Si vous n’êtes pas imposable, optez pour votre taux personnel plutôt que la flat tax de 12,8 %. Pour rappel, le fisc applique automatiquement cette flat tax sur les gains financiers. Cependant, si vous n’êtes pas imposables, le taux tombe à 0 %.

Abattement professionnel. Si vous êtes assistant familial, assistante maternelle ou journaliste, vous pouvez bénéficier d’un abattement professionnel. Cela s’applique directement sur les salaires imposables pré-déclarés.

Dons aux associations. Les dons aux organismes d’aide aux plus démunis permettent une réduction d’impôt de 75 % (case 7UD). Ensuite, les dons aux associations d’intérêt général et au culte offrent 66 % de réduction (cases 7UF et 7UJ). Enfin, assurez-vous de bien distinguer ces montants lors de votre déclaration.

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