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Impôts : 5 fraudes redoutables qui peuvent vous coûter très cher, soyez très vigilant

La déclaration d’impôts est une étape difficile pour de nombreux français. À cela s'ajoutent les tentatives d’arnaque des malfaiteurs !

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À quelques jours près du lancement de la déclaration d’impôts, la DGFiP lance l’alerte. D’après cette instance gouvernementale, de nombreux escrocs utilisent son nom pour commettre leurs arnaques. Si certains sont assez évidents, d’autres possèdent un mode opératoire plutôt bien élaboré ! Alors, il vaut mieux les identifier dès maintenant afin de ne pas se faire avoir !

Les fausses notifications à propos de vos impôts

De nombreux arnaqueurs envoient des mails aux contribuables en leur dévoilant une erreur dans leur bilan fiscal. Selon ces malfrats, leurs cibles devraient bénéficier d’un remboursement ou régler plus d’impôts. Et pour régler le problème, ils les invitent à se rendre sur d’autres sites !

Les impôts sont parfaitement clairs à ce sujet ! D’après leurs dires, les autorités n’utilisent jamais d’autres plateformes à part l’espace personnel du contribuable. Alors, si vous recevez ce genre de mail, sachez qu’ils n’en ont qu’après votre argent. Ne cliquez jamais sur les liens qu’ils vous envoient et ne suivez pas leurs instructions.

Il existe une nette différence entre les sites de l’État et ceux des arnaqueurs. Si le nom de domaine comporte gouv.fr, alors vous pouvez leur faire confiance. Par ailleurs, d’autres escrocs envoient des SMS à leurs cibles. Et leur excuse pourrait bien tenir la route si la personne est étourdie !

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Concrètement, les fraudeurs envoient des SMS disant que vous devez toujours régler une amende de stationnement. Mais ne cédez jamais sous ce genre de pression ! D’ailleurs, les impôts soulignent que la DGFiP « n’adresse jamais de SMS pour défaut de paiement ».

Les arnaqueurs se font passer pour la DGFiP

En ce moment, la DGFiP procède à une chasse aux sites frauduleux. Ces derniers, identifiables à travers des numéros qui commencent par 0 899 ou 0 891, surtaxent le coût de l’appel. Ils se font passer pour les services d’impôts et disent à leurs cibles qu’elles doivent les contacter.

Heureusement, la DGFiP dévoile la méthode pour se protéger face à cette arnaque aux impôts. Sur son site, on peut lire : « Pour obtenir des renseignements fiscaux pour les particuliers, les numéros à utiliser sont : soit des numéros de téléphone ordinaires d’appels locaux (en 01, 02, 03, 04 ou 05) qui sont ceux des centres des Finances publiques ; soit le numéro unique non surtaxé (prix d’un appel local) : 0 809 401 401 ».

Les escrocs contactent aussi certaines entreprises pour commettre leurs méfaits ! Pour ce faire, ils se font passer pour la DGFiP et déclarent des erreurs dans les impôts de leurs cibles. Mais des détails comme l’orthographe, le nom de domaine ou les demandes inhabituelles peuvent trahir ces malfaiteurs.

De son côté, la DGFiP déclare : « En cas de doute, ne répondez pas à ces messages s’ils ne proviennent pas de l’adresse électronique de votre service des impôts des entreprises (SIE) que vous pouvez retrouver sur vos avis ou sur notre page contact ».

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Les entreprises sont les principales cibles de l’arnaque aux impôts

La cinquième tentative d’escroquerie aux impôts cible encore une fois les entreprises. Elle s’appelle le FOVI ou faux ordres de virement. Concrètement, les malfaiteurs contactent un des salariés de la société et leur annoncent une erreur de virement bancaire. Sous la pression du travail, cet employé pourrait alors procéder à la transaction et risquer de lourdes conséquences !

Le premier réflexe à prendre dans ce cas est de demander de l’aide auprès d’un supérieur. Mais l’employé peut aussi contacter l’intermédiaire habituel entre lui et le véritable créancier. Le service d’impôts conseille de « ne pas divulguer à l’extérieur des informations sur l’organisation de l’entreprise ». Les salariés doivent également « identifier les paiements déjà réalisés pour effectuer les rejets et blocages ». La dernière recommandation consiste à « instaurer des procédures de vérification complémentaires ».

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