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Automobilistes : attention à la lourde amende si vous portez ceci au volant

Les automobilistes blessés qui portent un plâtre ou encore une minerve se sentent parfois de conduire. Mais le peuvent-ils ?

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Quand un automobiliste se blesse, une question se pose. Peut-il, oui ou non, conduire ? S’il est dans l’incapacité totale, la question ne se pose pas, bien sûr. Mais s’il porte une minerve ou un plâtre et pense pouvoir conduire, en a-t-il le droit ? La réponse n’est pas si simple.

Alors, plongeons ensemble dans ce que nous explique le règlement. Cela pourra vous servir si, un jour, malgré des blessures, vous souhaitez prendre la route. Est-ce légal ou risquez-vous une amende ?

Les automobilistes peuvent-ils conduire avec un plâtre ou une minerve ?

Selon l’article R412-6 du Code de la route, tout automobiliste doit être en mesure d’effectuer commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ainsi, il est interdit de prendre le volant si le port d’une attelle, d’un plâtre ou d’une minerve entrave les mouvements du conducteur.

La conduite automobile implique en effet de nombreuses manœuvres nécessitant l’utilisation des deux mains pour manipuler le volant, les clignotants, ou en cas d’urgence, le klaxon. Sans oublier, évidemment, les deux pieds pour actionner les pédales d’embrayage, d’accélérateur ou de frein dans le cas d’une voiture à boîte manuelle.

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Par conséquent, un automobiliste avec un plâtre ou une attelle au pied/genou ou au bras/coude se retrouvera dans l’incapacité de passer les vitesses, de manier le volant, voire de freiner en cas de nécessité.

De même, le port d’une minerve restreint la rotation de la tête et réduit le champ de vision périphérique du conducteur. De quoi compromettre ainsi la vérification des rétroviseurs et de l’angle mort.

Des amendes, mais des exceptions

Tous les automobilistes doivent-ils subir cette interdiction ? Pas tout à fait. C’est possible pour les automobilistes qui conduisent une voiture à boîte automatique sans pédale. Pourquoi ? Car le changement de vitesses et la manœuvre du volant peuvent être effectués sans difficulté majeure. Il est cependant primordial de veiller à l’absence de douleur ou de fatigue, susceptibles de diminuer la vigilance au volant.

Sachez que si vous décidez malgré tout d’enfreindre la loi, alors vous vous exposez à différentes sanctions. Si un policier vous arrête, il peut vous transmettre une contravention de classe 2. Vous risquez alors jusqu’à 150 euros d’amende. 

Par ailleurs, les automobilistes doivent se méfier concernant leur assurance. En cas de sinistre, l’assureur peut exclure les garanties ou modifier la couverture assurantielle. Cela prive ainsi l’automobiliste d’une indemnisation. Il doit alors assumer les frais de réparation et/ou les frais médicaux des victimes.

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Quand est-il possible de conduire à nouveau ?

Le retour à la conduite après une fracture ou une entorse dépend du succès du traitement et du suivi médical. Après le retrait du plâtre, généralement après 4 à 6 semaines pour une fracture, l’automobiliste peut envisager de reprendre la conduite.

Cependant, cette période peut varier en fonction du traitement et de la rééducation nécessaires, ainsi que de la capacité de récupération du patient. Il est donc essentiel de suivre les recommandations médicales. Évitez toute activité qui pourrait compromettre votre sécurité sur la route. Et celle des autres, bien entendu.

Les automobilistes doivent donc respecter ces règles et faire attention à leur santé. Pendant quelques semaines, ils doivent se faire conduire ou utiliser les transports en commun.

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