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Les constructeurs de voitures savent qu’il faut que les automobilistes doivent communiquer avec les autres usagers de la route. C’est pour cela que les clignotants existent. Grâce à eux, ils peuvent indiquer un changement de direction, de voie, un dépassement ou encore une sortie de stationnement. Ils sont indispensables pour permettre aux autres de comprendre une intention de conduite.
Leur importance, pour assurer la sécurité sur les routes, est indéniable. C’est d’ailleurs pour cela que la loi est claire concernant leur utilisation. Et les automobilistes qui les oublient (volontairement ou non) risquent donc des sanctions exemplaires.
Automobilistes : quels sont les risques en cas d’oubli du clignotant ?
Les automobilistes considèrent souvent, à tort, que l’oubli du clignotant est une infraction mineure. Lors d’une manœuvre, il n’est pas rare qu’ils n’indiquent pas aux autres usagers de la route leur intention de conduite. Mais ces oublis peuvent avoir des conséquences.
En effet, les principales victimes de ces infractions routières (qui n’ont rien de petites) sont souvent les conducteurs de deux-roues. Selon une étude de Vinci Autoroutes publiée en avril 2017, l’oubli du clignotant pour dépasser ou changer de direction concerne 55 % des conducteurs.
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C’est pourquoi le Code de la route est très clair à ce sujet. L’usage des clignotants n’est pas conseillé. Il est formellement obligatoire. Et attention aux automobilistes qui ne respectent pas ces règles.
Les amendes pour les automobilistes coupables
En cas d’oubli de clignotants, les forces de l’ordre peuvent sanctionner les automobilistes. Ainsi, ces derniers risquent un retrait de trois points sur leur permis de conduire. Ce n’est pas tout. Ils doivent aussi payer une amende qui évolue selon le délai du paiement. L’amende forfaitaire est de 35 euros. Elle peut baisser à 22 euros en cas de paiement rapide (moins de deux semaines).
En revanche, elle augmente à 75 euros si l’automobiliste dépasse le délai de 90 jours. Enfin, le montant maximal est de 150 euros. Dans le cas où l’oubli du clignotant aurait des conséquences importantes, les sanctions sont plus fortes. En effet, les automobilistes risquent alors une suspension du permis et un séjour en prison qui peut durer trois ans.
De plus, en recevant un procès-verbal, un jeune conducteur en période probatoire (permis de moins de trois ans) devra obligatoirement suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Ce stage de récupération de points est requis après la perte de 3 points ou plus sur un permis probatoire.
Qu’est-ce qu’un clignotant et quand doit-on l’utiliser ?
Les clignotants sont des indicateurs lumineux que les automobilistes actionnent à l’aide d’un levier qui se trouvent à gauche du volant. Ils sont des équipements obligatoires et chaque véhicule doit en être pourvu à l’avant et à l’arrière. Ces signaux lumineux intermittents permettent une meilleure perception par l’œil humain pour les automobilistes.
Leur fonction principale est d’avertir les autres usagers de la route d’un changement de direction du véhicule. Ils s’adressent aux automobilistes qui nous suivent, mais également à ceux que nous croisons. L’utilisation des flèches de direction est obligatoire en France depuis les années 1950.
L’article R412-10 du code de la route définit l’utilisation des clignotants ainsi : « Tout conducteur qui s’apprête à apporter un changement dans la direction de son véhicule ou à en ralentir l’allure doit avertir de son intention les autres usagers, notamment lorsqu’il va se porter à gauche, traverser la chaussée, ou lorsque, après un arrêt ou un stationnement, il veut reprendre sa place dans le courant de la circulation. »