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Le secteur du prêt-à-porter traverse une crise historique. Une crise financière qui n’est que la conséquence de la crise sanitaire de 2020 et de l’inflation qui suit depuis. Entre des frais fixes qui augmentent et des clients moins nombreux, il est difficile pour les magasins de rester ouvert. Et cela ne concerne pas uniquement les petites structures. En effet, même des marques prestigieuses souffrent de la situation.
Cette dernière annonce ne va pas ravir les jeunes parents qui veulent trouver des vêtements à leurs enfants. En effet, deux enseignes de vêtements pour enfants risquent de mettre la clé sous la porte. Où en sont-elles exactement ? Les magasins vont-ils fermer pour de bon ? C’est le moment de faire le point.
Des magasins qui ferment faute de clients ?
Les marques pour enfants, Du Pareil Au Même (DPAM) et Sergent Major, appartenant à Générale pour l’Enfant (GPE), sont les dernières victimes de cette crise qui sévit dans le secteur. Ce ne sont pas les premières marques à se retrouver dans une situation de crise.
Il faut dire que, d’un côté, les prix des matières premières et les coûts fixes augmentent. Il faut donc, pour survivre, augmenter le chiffre d’affaires. Mais, de l’autre côté, les consommateurs souffrent aussi de la crise. Ils se rendent donc moins dans les magasins, faute d’argent.
Par conséquent, les magasins se retrouvent déserts. Si les consommateurs ont de l’argent, ils évitent les magasins et se tournent volontiers vers la vente en ligne. La concurrence de la fast fashion fait du mal à ces magasins.
Un espoir pour les magasins des enseignes
Le placement en redressement judiciaire du groupe GPE par le tribunal de commerce de Bobigny illustre les défis financiers qu’il affronte actuellement. Mais cela ne veut pas dire que les magasins vont fermer prochainement.
En effet, le groupe ne prévoit pas de fermeture totale, la période de redressement judiciaire étant accompagnée d’une période d’observation de six mois. Il est à noter que GPE avait déjà fait face à des difficultés financières par le passé, mais pour l’instant, aucune fermeture de magasins n’est à l’ordre du jour.
Vous pouvez donc y aller sans crainte, pour le moment. La situation pourrait cependant s’améliorer à l’avenir. Comment ? Grâce à un projet de loi.
En finir avec la concurrence déloyale
Le député Antoine Vermorel-Marque est conscient de la concurrence déloyale des sites en ligne. Évidemment que les magasins sont vides en partie à cause d’eux. En plus d’être une catastrophe écologique, ces sites proposent des vêtements à des prix imbattables. Impossible donc pour les magasins français de soutenir la concurrence.
Mais un projet de loi pour lutter contre cette fast fashion peut tout changer. Ce projet vise à promouvoir des pratiques plus respectueuses de l’environnement en introduisant un système de bonus-malus.
Si la France adopte cette législation, elle deviendra pionnière dans la lutte contre les abus de l’ultra-fast fashion. En outre, l’Assemblée nationale montre son engagement envers cette cause, comme en témoigne l’adoption unanime d’une proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile.
