Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Depuis le début de la crise économique, les entreprises se débattent pour survivre, et les plus petites font ce qu’elles peuvent pour survivre. Cependant, cela ne signifie pas que les grandes entreprises ne subissent pas de pertes de profit. Entre la hausse des prix des matières premières ou de l’électricité, des enseignes très puissantes comme Leclerc ou Carrefour souffrent elles aussi.
Le problème, c’est que l’enseigne Leclerc a décidé d’opter pour une technique efficace, mais qui n’arrange aucunement le client. En effet, elle réduit les proportions, mais augmente le coût. Or, cela n’échappe pas à un consommateur de le réaliser, poussant l’enseigne à réagir.
Il achète des pommes de terre chez Leclerc
Ce client fait ses courses chez Leclerc, comme d’habitude. Mais, une fois chez lui, un doute le prend. En voyant les pommes de terre, il redoute une chose. En effet, il pense être victime d’un phénomène qu’on appelle la « shrinkflation ».
Ce mot vous dit peut-être quelque chose grâce à l’ancienne première ministre de la France, Élisabeth Borne. Elle voulait mettre fin à cette pratique commerciale qui n’a rien de nouveau, mais qui est évidemment riche en polémiques.
Et pour cause, cette pratique implique une réduction de la quantité des produits, souvent non indiquée sur l’emballage, tout en maintenant ou en augmentant le prix. Cette découverte suscite évidemment des préoccupations chez les consommateurs.
Alors, en novembre dernier, Élisabeth Borne soulignait l’obligation pour les distributeurs et les fabricants de mentionner les changements de quantité sur l’emballage afin de ne pas tromper les consommateurs.
Les enseignes de grande distribution telles que Carrefour, Intermarché et Leclerc doivent désormais surveiller de près les produits qu’elles proposent, car les consommateurs sont de plus en plus attentifs à ce qu’ils achètent.
Le distributeur et le fournisseur sont fautifs
Un client a récemment attiré l’attention sur l’enseigne Leclerc en achetant un sac de pommes de terre. D’après l’emballage, ce sac doit peser cinq kilos. Cependant, une fois chez lui, le consommateur constate que le sac semble anormalement léger. En pesant les pommes de terre, il découvre alors qu’elles ne pèsent que 3,5 kilos. Il s’empresse de partager sa trouvaille en ligne, sur les réseaux sociaux.
Évidemment, les internautes n’en reviennent pas. Ils s’en prennent à Leclerc en disant qu’il s’agit d’une arnaque. Sur X (ancien Twitter), le compte officiel de Leclerc réagit à la publication du client.
« Bonjour, nous sommes navrés pour la gêne occasionnée. Pourriez-vous s’il vous plaît nous communiquer en DM vos coordonnées (nom, prénom, numéro de téléphone et mail) afin que le service consommateurs Marque Repère prenne contact avec vous ? Merci d’avance. Cordialement ». Mais ces mots, au vu des réactions, ne semblent pas convaincre les internautes.
Une polémique pour Leclerc
Cette situation représente une double peine pour les consommateurs français, qui voient les prix augmenter en raison de l’inflation tout en obtenant des quantités moindres.
L’action du gouvernement pour demander l’interdiction de dissimuler les changements de quantité est donc considérée comme justifiée afin d’éviter toute exploitation des consommateurs pendant cette période de crise. Leclerc, au cœur d’une polémique à ce sujet, sait que les clients font attention désormais.
Si vous faites face à ce phénomène de skhrinkflation, on vous recommande de contacter l’enseigne concernée. Dans le cas des pommes de terre chez Leclerc, l‘enseigne a pris contact avec le client mécontent. On vous recommande donc de signaler tout problème similaire.
