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L’État ne laisse pas les retraités seuls s’ils n’arrivent pas à boucler les fins de mois. Évidemment, chaque Français rêve de toucher une bonne pension de retraite. Une pension suffisante pour mener un train de vie agréable. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Alors, ceux qui n’ont pas la possibilité de vivre correctement peuvent réclamer des aides sociales.
Bien sûr, ces aides ne sont pas disponibles pour tous. Il faut répondre à certains critères précis pour les toucher. Mais si tel est votre cas, il est fort dommage de passer à côté. On vous présente deux versements qui peuvent, chaque mois, vous rendre la vie plus agréable.
Les retraités et les aides sociales
Les retraités peuvent évidemment demander des aides sociales. Ces dernières ne concernent pas uniquement les Français qui travaillent ou les jeunes qui cherchent du travail. Les retraités doivent, eux aussi, pouvoir les toucher si leur situation l’exige.
Cependant, et nous commençons par ça, il est impératif de faire une demande. Les aides sociales ne se retrouvent pas sur votre compte par hasard. Même si les retraités remplissent toutes les conditions, il leur faut remplir les documents nécessaires pour faire la demande.
Les instances compétentes qui reçoivent les dossiers peuvent alors les analyser. Et décider si, en effet, ils remplissent les conditions. Maintenant que nous avons mis cela en évidence, concentrons-nous sur la première aide, l’Aspa.
Pour les retraités précaires, l’Aspa est la bienvenue
L’Aspa, ou Allocation de solidarité aux personnes âgées, est une aide indispensable pour les seniors qui ont du mal à boucler les fins de mois. C’est une aide qu’on déconseille de négliger, d’autant plus qu’elle ajoute, en moyenne, plus de 200 euros par mois aux retraités qui la perçoivent.
En 2024, l’Aspa profite d’une revalorisation intéressante de 5,3%. Alors, son montant mensuel maximal pour une personne seule atteint 1 012,02 euros. Pour un couple, ce montant grimpe à 1 571,20 euros.
Pour faire la demande, il faut vivre en France et avoir au moins 65 ans. Si vous percevez une pension inférieure à 1 012 euros, alors l’Aspa vient la compléter pour atteindre ce résultat. Cependant, bien qu’elle semble très attrayante, cette aide souffre d’un surprenant taux de non-recours.
Plus de la moitié des 600 000 retraités éligibles n’en font pas la demande. Cela s’explique sans doute en partie à cause du fait que l’État récupère l’argent au moment du décès du retraité qui perçoit cette aide. En effet, elle est rattrapable à la succession. Or, certains Français, pour ne pas léser les descendants, refusent d’en faire la demande.
La pension de réversion : un soutien pour le conjoint survivant
Après l’Aspa, passons ensuite à la pension de réversion. Elle permet au conjoint survivant de percevoir une partie de la pension du défunt. Pour cela, il faut avoir été marié avec le défunt. Le Pacs et le concubinage ne permettent pas aux retraités encore en vie d’en faire la demande.
En outre, il faut avoir au moins 55 ans et avoir des ressources qui ne dépassent pas, annuellement, les 24 232,00 euros. « Si vous avez plus de 54 ans et que vous travaillez, vos ressources annuelles sont calculées en prenant en compte seulement 70 % de vos revenus d’activité« , ajoute le site service-public.fr.