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La réforme des retraites étant une réalité, les personnes âgées peuvent noter certains changements en 2024. Ils sont la conséquence directe de l’adoption de ce projet de loi. Et si cette réforme est encore aujourd’hui loin de faire l’unanimité, les personnes âgées profitent maintenant de quelques évolutions favorables.
Mais encore faut-il en prendre conscience. Cet article sert à cela. Nous vous présentons différentes évolutions qui méritent d’être mises en avant. Examinons donc ensemble les changements qui concernent les retraités français.
Des changements intéressants pour les retraités
Commençons par une revalorisation intéressante. Et on ne parle pas de la revalorisation des retraites de 5,3%. On parle de celle du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS). En 2024, le plafond du PASS augmente de 5,4%.
Le PASS est un élément de référence utilisé pour calculer les cotisations et les prestations sociales. Il intervient également dans l’établissement des seuils pour les retraites, l’épargne salariale et les remboursements des mutuelles santé.
L’augmentation annuelle de 5,4 % du PASS, portant cette année à 46 368 euros, impacte naturellement la protection sociale. D’une part, elle entraîne une hausse des cotisations pour les travailleurs dont les revenus dépassent le seuil défini.
En outre, cette réévaluation entraînera une augmentation des primes pour certaines assurances santé indexées sur le PASS, en raison de l’évolution des couvertures.
Une augmentation qui fait plaisir
Cette modification du PASS présente des avantages, d’autre part. Elle permet une revalorisation des prestations sociales basées sur ce plafond, y compris les pensions de retraite et les indemnités journalières.
En outre, elle favorise l’extension de certaines garanties des mutuelles, offrant ainsi un meilleur remboursement des frais de santé. Parallèlement, cette réévaluation est également bénéfique pour les détenteurs d’un Plan d’Épargne Retraite (PER). Pourquoi ? Car elle entraîne une augmentation des déductions fiscales.
En outre, la suppression du malus Agirc-Arrco depuis le 1ᵉʳ décembre 2023, dans le cadre de l’accord national interprofessionnel de 2023 à 2026, est à souligner. Ce dispositif « malus/bonus » existait depuis 2019. Sa création visait à encourager les salariés à travailler au-delà de l’âge légal de départ. Mais sans réel succès, d’où cette suppression logique.
Le malus, qui consistait en une réduction de 10 % de la pension pendant 3 ans ou jusqu’à 67 ans, s’appliquait lorsque le salarié demandait la liquidation de sa pension tout en bénéficiant d’une retraite de base à taux plein avant cette période.
Cette suppression concerne l’ensemble des retraités et futurs retraités du secteur privé et agricole. Elle représente ainsi un avantage financier dont le montant varie selon le nombre de points cotisés.
Retraités : une revalorisation du minimum contributif
Enfin, la revalorisation du minimum contributif depuis le 1ᵉʳ janvier 2024 est également très intéressante pour certains retraités. Ce mécanisme permet d’élever le montant de la retraite de base à un niveau minimal pour les personnes âgées percevant une pension modeste.
Avec une augmentation de 3,4 %, ce dispositif profite à près de 5 millions de Français ayant une carrière complète. Deux seuils sont désormais en vigueur depuis le début de l’année : le Minimum Contributif de Base (Mico) porté à 733,03 euros et le Minimum Contributif Majoré, atteignant 876,13 euros pour ceux qui ont cotisé 120 trimestres.