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À l’aube d’un nouveau trimestre, le gouvernement annonce une série de mesures impactant directement le pouvoir d’achat et la vie quotidienne des Français. Voici un aperçu détaillé des changements prévus pour le 1er avril 2024, incluant notamment des aides de la Caf.
Une revalorisation des prestations de la CAF
La Caisse d’Allocations familiales (CAF) annonce une revalorisation de 4,6 % sur ses principales prestations. Cette initiative, qui s’inscrit dans un contexte d’inflation soutenue, vise à ajuster les allocations familiales, l’allocation aux adultes handicapés (AAH), le Revenu de solidarité active (RSA), ainsi que la prime d’activité.
La méthode de calcul adoptée pour cette augmentation s’appuie sur l’évolution de l’inflation moyenne annuelle, qui s’établit à 4,6 % par rapport à l’année précédente. En conséquence, les familles percevant un revenu annuel inférieur à 74 960 euros bénéficieront d’une hausse de leurs allocations familiales, passant de 141,99 euros à 148,52 euros par mois.
De même, les personnes éligibles au RSA verront leur allocation mensuelle augmenter de 607,75 euros à 635,71 euros. Ces changements prendront effet dès les paiements de mai 2024.
L’heure de la déclaration de revenus
Les aides de la CAF ne sont pas les seules qui changent cette année. Pour les contribuables, c’est aussi l’heure de se pencher sur la déclaration de leurs revenus de l’année écoulée. En effet, la campagne de déclaration des revenus de 2023 s’ouvre bientôt, marquant ainsi le début d’un exercice annuel incontournable.
Dès la mi-avril, les citoyens pourront accéder au formulaire en ligne sur le portail officiel des impôts ou via l’application mobile dédiée. Cette année, les dates limites de soumission des déclarations varient selon la localisation géographique des déclarants :
– La zone 1. Pour les départements numérotés de 1 à 19, ainsi que pour les résidents hors de France, la date butoir est fixée au jeudi 23 mai 2024.
– La zone 2. Les départements de 20 à 54, y compris la Corse, disposent d’un délai supplémentaire, jusqu’au jeudi 30 mai.
– Enfin la Zone 3. Pour les départements allant de 55 à 95 et pour les Départements d’outre-mer, la limite est pour jeudi 6 juin.
Notez toutefois que toutes les aides que vous bénéficiez de la CAF bénéficient d’une exonération d’impôts.
MaPrimeRénov’ : des ajustements à la baisse
Visant à rationaliser les dépenses publiques, le gouvernement a procédé à un recalibrage de MaPrimeRénov’. Aurélien Sarrosquy de l’Anah souligne que, malgré une réduction des montants alloués, 68 % des bénéficiaires restent des ménages aux revenus modestes et très modestes, conformément aux données de la CAF.
Néanmoins, dès le premier avril de l’année prochaine, les subventions pour le chauffage au bois seront réduites de 30 %. Elles passeront ainsi de 10 000 à 7 000 euros pour les foyers les plus précaires.
De même, l’aide accordée pour l’acquisition de poêles, qu’ils soient à granulés ou à bûches, sera aussi à la baisse. En effet, elle s’établira désormais à 1 800 euros pour les ménages les plus modestes et à 1 500 euros pour les ménages modestes. Cela marque une baisse significative par rapport aux 2 500 et 2 000 euros précédemment octroyés.
Une mauvaise nouvelle pour les bénéficiaires des prestations de la CAF et qui bénéficient aussi de cette aide de l’Etat.
Retraite Agirc-Arrco : fin du malus
Le mécanisme de bonus-malus, également connu sous le nom de coefficient de solidarité, touche à sa fin. Auparavant, ce dispositif réduisait de 10 % la pension de certains séniors. Il s’agit de ceux qui choisissent de partir à taux plein avant d’atteindre l’âge légal de départ à la retraite.
Cette abolition met ainsi un terme à un sujet de longue date qui suscite de vifs débats. Elle représente une avancée notable pour les nombreux futurs retraités qui attendaient cette réforme avec impatience.
