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Tous les séniors restent certainement conscients du défi financier que représente le passage à la retraite. Avec une pension souvent inférieure au salaire antérieur, l’importance d’un complément de pension se fait sentir. Celui-ci devient essentiel pour maintenir un certain confort de vie. Mais, pour en bénéficier au mois d’avril, une démarche spécifique reste indispensable. Voici toutes les étapes à suivre.
Le taux de CSG
Après la revalorisation des retraites de base, les retraités se préparent à une nouveauté concernant leur retraite complémentaire. Notez que ce changement de montant dépend du taux de la Contribution sociale généralisée (CSG).
Notons qu’il en existe 4 catégories : celui à 0 %, à 3,6 %, à 6,6 % et à 8,3 %. Sachez que votre taux peut changer d’une année à une autre. Pour rappel, le calcul de ceci dépend en grande partie de vos revenus de l’assiette fiscale de 2022, sur votre avis d’imposition de 2023.
Chaque année, le taux de la CSG fait l’objet d’une mise à jour. Alors, une fois ajusté, ce taux influence le coût de vos prélèvements sociaux. Par conséquent, cela va occasionner une hausse ou une baisse de votre pension complémentaire. Ainsi, si le taux baisse, vous verrez votre pension augmenter pour le mois d’avril, et vice versa.
L’Agirc-Arrco, l’organisme qui gère les retraites complémentaires du secteur privé, ne tient pas encore compte de ce changement qu’à partir du 1er mars. Ainsi, ce changement n’influencera les versements qu’à partir du mois d’avril.
Les retraités concernés
À titre de rappel, le seuil maximal du taux de CSG appliqué à la pension de retraite s’élève à 8,3 %. Pourtant, les séniors imposables dont le Revenu fiscal de référence (RFR) se trouve inférieur à un certain seuil minimal restent exonérés. Il s’agit du taux à 0 %. Il existe également un taux intermédiaire réduit à 3,8 % et un taux médian à 6,6 %.
Pour que l’Agirc-Arrco puisse calculer votre taux de la CSG, vous devez effectuer une démarche particulière. Normalement, l’organisme a déjà commencé à envoyer des courriers aux personnes concernées. Alors, n’oubliez pas de vérifier de temps en temps votre boîte aux lettres. Mais, vous pouvez contacter votre caisse de retraite pour savoir si vous faites partie des concernés.
Cette démarche obligatoire s’adresse particulièrement aux personnes moins de 50 ans. En principe, leur numéro de Sécurité sociale est encore en attention de vérification. Elle concerne notamment ceux affiliés à la CAFAT en Nouvelle-Calédonie et les assurés de la CPS en Polynésie. Normalement, pour le reste, tout est déjà automatisé.
Retraités, voici la démarche à suivre !
Pour garantir la réception de votre versement en avril, vous devez informer l’Agirc-Arrco de toute évolution de vos ressources. Cette mise à jour demeure essentielle pour ajuster votre pension de retraite en conséquence.
Pour ce faire, vous devez fournir à l’organisme votre avis d’imposition de 2023, sur les revenus de 2022. Pour transmettre votre dossier, vous avez deux options.
La première consiste à envoyer le document par voie postale. La seconde méthode demeure plus pratique, car vous n’avez pas à vous déplacer. Il vous suffit de transférer la version numérique de ce document sur le site officiel de l’Agirc-Arrco.
Réalisez cette démarche dès que possible pour avoir la garantie de recevoir vos versements à temps.
