Montrer le sommaire Cacher le sommaire
L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est une prestation de solidarité qui vise à garantir un revenu minimum aux personnes en situation de handicap. Son octroi est soumis à des critères d’incapacité, d’âge, de résidence et de ressources, décidés par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH).
Mais, une fois qu’un Français touche l’AAH, peut-il percevoir d’autres aides en parallèle ? C’est la question que se posent de nombreux Français. Nous y apportons une réponse aujourd’hui.
Comment percevoir l’AAH ?
Pour bénéficier de l’AAH, votre taux d’incapacité, évalué par la CDAPH, doit être soit supérieur ou égal à 80 %, soit compris entre 50 % et 79 % avec une reconnaissance par la CDAPH d’une restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi.
Cette restriction est substantielle lorsque les difficultés rencontrées pour accéder à l’emploi ne peuvent être compensées par des mesures d’aménagement du poste de travail. Elle est durable si elle est prévisible pour une durée d’au moins un an à compter de la demande d’AAH.
À voir Ces aides exceptionnelles que les seniors oublient de réclamer pour voyager
L’AAH est accessible aux personnes âgées d’au moins 20 ans. Toutefois, si vous n’êtes plus à la charge de vos parents pour le versement des allocations familiales, vous pouvez en bénéficier dès l’âge de 16 ans.
Que vous soyez français ou ressortissant d’un pays de l’Union européenne, vous devez résider de façon permanente en France, ce qui signifie passer plus de 6 mois par an sur le territoire français, avec une résidence principale en France. Les ressortissants étrangers doivent également résider en France de manière permanente et être en situation régulière pour prétendre à l’AAH.
Toucher d’autres aides en plus de l’AAH ?
On se demande s’il est possible de percevoir des aides sociales en plus de l’AAH. La réponse est oui. Cela ne marche pas avec toutes les aides, certes. En effet, par exemple, depuis 2017, il est impossible de cumuler AAH et Allocation de solidarité spécifique (ASS).
Mais, encore aujourd’hui, vous pouvez très bien demander d’autres aides sociales même si vous touchez l’AAH. Voyons ensemble cinq exemples.
Commençons par la Majoration pour la Vie Autonome (MVA). Elle vise à soutenir financièrement les personnes en situation de handicap dans leur installation à domicile en couvrant des dépenses essentielles. Pour être éligible automatiquement, le taux d’incapacité doit être d’au moins 80 %.
Par exemple, cela peut englober les frais liés à l’installation de rampes d’escalier adaptées ou d’un revêtement antidérapant dans la douche.
Si vous touchez l’AAH en travaillant à temps partiel ou en tant qu’indépendant, vous pouvez bénéficier de la prime d’activité. Cependant, pour cela, vos revenus nets ne doivent pas dépasser un certain plafond.
Des aides intéressantes en complément
Le minima social que tout le monde connaît, le RSA est compatible avec l’AAH. Il concerne les personnes qui n’ont aucune source de revenu.
Les bénéficiaires de l’AAH peuvent aussi compter sur la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Elle prend en charge diverses dépenses liées à la perte d’autonomie. Cela inclut des aménagements spécifiques à domicile, des aides au transport, ou encore l’assistance d’une aide à domicile.
Enfin, n’oubliez pas les Allocations pour le logement. En fonction des revenus perçus, la CAF peut verser une allocation logement mensuelle.