Montrer le sommaire Cacher le sommaire
La question de la retraite est sur toutes les lèvres depuis la fameuse réforme polémique. Mais pas que. Début 2024, les seniors apprenaient avec joie la revalorisation de 5,3% des pensions de base. Une bonne nouvelle donc. Mais la possible hausse aussi de la CSG vient contraster cette bonne nouvelle.
En d’autres termes, les retraités alternent entre le chaud et le froid. Et c’est malheureusement du froid dont nous allons parler aujourd’hui. En effet, on se concentre sur les trimestres à cotiser pour obtenir une pension à taux plein. La récente augmentation du Smic change la donne pour les Français.
Retraite : valider le bon nombre de trimestres
Il est crucial pour les actifs envisageant de prendre leur retraite de comprendre les ajustements opérés pour cette nouvelle année. Comme les années précédentes, ils doivent accumuler des trimestres de cotisation pour garantir une retraite à taux plein avant l’âge légal de 67 ans.
Cependant, il est essentiel de noter que la récente augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) entraîne des répercussions qu’il convient de prendre en considération.
Contrairement à ce que pensent certaines personnes, la validation d’un trimestre de retraite ne se limite pas à une durée de travail de trois mois. En effet, elle exige également de percevoir un montant spécifique correspondant à 150 fois le salaire horaire brut du Smic.
Avec l’augmentation du Smic, le seuil requis pour valider un trimestre de retraite s’accroît également. Par exemple, en 2024, il est nécessaire d’avoir perçu 1 747,50 euros bruts pour valider un trimestre, contre 1 690,50 euros bruts en 2023.
Des conséquences pour certains travailleurs
L’impact de cette augmentation sur les travailleurs rémunérés au Smic est négligeable. En effet, leur salaire augmente en parallèle. Alors, ils continuent de cotiser le bon nombre de trimestre à chaque fois.
Cependant, cela peut affecter les étudiants et les travailleurs précaires, dont les contrats à temps partiel offrent un taux horaire supérieur au Smic.
« La hausse du plafond peut avoir pour conséquence de les empêcher de valider un trimestre. Au lieu d’en valider quatre par année travaillée, ils ne pourraient en valider que trois », nous expliquent nos confrères de Capital.
Bien planifier sa retraite
Comprendre ces exigences est essentiel pour une planification efficace de la retraite. En particulier pour ceux qui ont des revenus modestes ou des emplois précaires. Il est nécessaire de réaliser que le simple fait de travailler chaque mois ne garantit pas nécessairement une cotisation suffisante pour la retraite.
Il ne faut donc pas se tromper et penser qu’on cotise forcément quatre trimestres par an à partir du moment où on travaille. Ce n’est pas tant les horaires qui comptent que ce que vous gagnez.
En effet, il est important de prendre en compte les montants nécessaires pour valider tous les trimestres en 2024. Par exemple, pour valider trois trimestres, il faudra gagner 5 242,50 euros, contre 5 071,50 euros l’année précédente.
Pour valider quatre trimestres de retraites, il faut gagner 6 990 euros. En 2023, il fallait gagner 6762 euros. Cette connaissance du fonctionnement est indispensable pour ceux qui préparent leur retraite. Cela évite les mauvaises surprises concernant la pension qu’ils vont toucher.