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En janvier dernier, lors de son discours sur sa politique, le Premier ministre Gabriel Attal annonçait son intention de mettre fin à l’allocation de solidarité spécifique (ASS). Cette nouvelle n’arrange aucunement ceux qui en profitent. Cependant, Gabriel Attal prévient qu’ils toucheront une somme similaire puisqu’ils bénéficieront du RSA. Mais les bénéficiaires de l’AAH, eux, peuvent avoir des regrets.
En effet, les Français qui touchent à la fois l’ASS et l’AAH risquent de perdre beaucoup d’argent. Et ils ne pourront pas compter sur le RSA pour rattraper ce manque à gagner. Que va donc décider le gouvernement ?
Une mauvaise nouvelle pour les bénéficiaires de l’AAH
Gabriel Attal veut mettre l’accent sur le travail. Et sur la valeur du travail. Pour cela, plutôt que d’augmenter les salaires, il décide de s’en prendre à une certaine partie de la population. Celle qui ne travaille pas.
Pour cela, il annonce vouloir réformer les ruptures conventionnelles. Il valide, évidemment, la mise en place d’heures de travail et de formation en échange du versement du RSA. Enfin, il compte bien supprimer l’Allocation de solidarité spécifique. Et cela des conséquences sur l’AAH.
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L’ASS concerne les Français qui n’ont plus droit aux allocations chômage. Ces derniers touchent alors chaque jour une petite somme pour subvenir à leur besoin. C’est une sorte de RSA, pensez-vous. Mais il y a une nuance. Et c’est justement cette nuance qui déplaît à Gabriel Attal.
En effet, les bénéficiaires de l’ASS cotisent pour les versements qu’ils touchent. D’où la volonté de supprimer cette aide. Le problème, c’est que cette suppression va impacter négativement ceux qui touchent à la fois l’AAH et l’ASS.
Un manque à gagner pour les bénéficiaires de l’AAH
La possibilité de combiner l’AAH et l’ASS prendra fin le 31 décembre 2026. Dans les faits, ce n’est plus possible depuis 2017. Pour toutes les personnes qui peuvent bénéficier de l’ASS suite à cette date, il ne la touche pas s’ils perçoivent déjà l’ASS.
Mais pour ceux qui combinaient l’ASS et l’AAH avant 2017, ces deux versements se poursuivent. Jusqu’en 2026, donc. Cela concerne donc 15 000 personnes qui reçoivent jusqu’à 1 516 euros par mois grâce à ces deux aides.
De plus, la suppression de l’ASS complique la situation des bénéficiaires de l’AAH, car ils ne peuvent pas se tourner vers le revenu de solidarité active (RSA). En effet, impossible pour eux de combiner l’AAH et le RSA.
Par exemple, le plafond de revenus pour l’ASS est de 1 271,90 euros pour une personne seule, tandis qu’il est de 607,75 euros pour le RSA. De plus, le montant de l’AAH dépasse le plafond du RSA pour une personne seule ou en couple, excluant ainsi les bénéficiaires de l’AAH du RSA. En conséquence, les bénéficiaires de l’ASS et de l’AAH risquent de perdre une partie de leurs revenus.
Des ajustements possibles ?
Cependant, il est important de noter que cette mesure est encore sujette à des ajustements potentiels. Le gouvernement pourrait prendre en compte la situation particulière des allocataires et envisager une dérogation supplémentaire ou retarder l’application de la mesure afin de minimiser l’impact sur les Français bénéficiant de l’AAH et de l’ASS.
Ces derniers espèrent donc que le gouvernement trouvera une solution pour ne souffrir d’un très important manque à gagner chaque mois.
