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Un salarié du privé qui part à la retraite se demande souvent s’il va bénéficier de la prime de départ ou non. En effet, tout le monde ne profite pas forcément de cette gratification. Il peut s’interroger à juste titre sur les moyens de l’obtenir et à qui s’adresse-t-elle exactement ?
D’autre part, est-ce qu’il existe des recours pour la préparer afin de pouvoir en profiter ? Toutes ces questions trouveront réponse à travers cet article.
Une prime réservée à certains retraités
Les retraités se répartissent en grandes catégories bien distinctes. On retrouve d’abord les personnes à la retraite du secteur privé et puis celles du secteur public.
La prime de départ se rapporte aux séniors qui ont travaillé et cotisé en tant que travailleurs du secteur privé. Parfois, on l’appelle également indemnité de départ. Cela signifie que quand une personne part à la retraite, elle a déjà beaucoup contribué et on la remercie.
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Ainsi, un employeur ne peut pas refuser cette prime à tout sénior qui a rempli en bonne et due forme les conditions d’obtention. En effet, ce « bonus » ne s’accorde pas à tous et il répond même à certains paramètres bien définis.
Les conditions à remplir
La retraite se prépare pour ne pas se retrouver prise au dépourvu à l’aube d’une nouvelle vie. Obtenir une prime de départ ne peut que constituer un coussin confortable face à cette nouvelle aventure. Quand on commence à avoir de vieux os, cela peut même s’avérer nécessaire.
Cependant la prime de départ ne s’obtient pas sur un claquement de doigts. Elle répond à différents critères.
Premièrement, les ayants droit à cette prime ont cotisé pleinement à leurs trimestres durant toute leur vie professionnelle. Ensuite, à la date de leur départ à la retraite, ils ont déjà atteint l’âge légal. En d’autres termes, cette prime ne profite pas aux départs anticipés.
Cependant, des exceptions existent. On accorde des primes exceptionnelles quand la personne qui s’en va présente une certaine invalidité par exemple. On l’octroie également aux personnes ayant effectué un travail pénible ou celles qui possèdent une longue carrière.
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Enfin, le salarié qui part doit prévoir deux demandes de retraite à la fois. La première concerne la pension de base et la seconde la complémentaire.
Une retraite à son initiative
La prime de départ à la retraite ne doit absolument pas émaner de l’employeur. Cela signifie que l’employé part de son propre gré, car il atteint l’âge et qu’il laisse la place aux plus jeunes. Il se retire définitivement après avoir rempli sa part de travail.
En revanche, si le futur pensionné part parce que son patron le lui a demandé, il ne lui sera accordé aucune prime de départ. Dans ce cas précis, il recevra une indemnité, mais cette fois, elle s’appelle indemnité spécifique de départ à la retraite.
Certaines entreprises, qui veulent se montrer reconnaissantes envers leurs employés qui partent à la retraite, adoptent une autre stratégie. Elles mettent en place des conventions avec leurs employés. Celles-ci comportent une clause qui dit que ceux qui s’en vont pourront bénéficier de l’équivalent de l’indemnité légale de licenciement.
À la question est-ce que cette prime peut se préparer ? La réponse est un oui si vous réussissez à cocher ces cases au cours de votre carrière. Le plus important consiste à cotiser régulièrement aux trimestres.