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Les Français subissent l’inflation de plein fouet. Alors, ils revoient leurs habitudes de consommation pour faire des économies. Mais rien n’y fait, ils ont beau moins consommer, la facture d’électricité et de gaz évolue à la hausse. Il faut dire que les hausses successives s’enchaînent depuis trois ans, avec près de 10% en février dernier.
Cependant, on apprend une bonne nouvelle via nos confrères de Moneyvox. Une bonne nouvelle pour ceux qui se chauffent au gaz. Est-ce enfin la fin ? Les consommateurs vont-ils enfin voir le bout du tunnel de cette inflation qui fait tant gonfler les prix ? Cela semble en prendre le chemin. Cependant, ce n’est pas aussi simple. On vous explique.
Prix du gaz : une bonne nouvelle, en théorie
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient d’annoncer une nouvelle baisse du prix repère du gaz pour le mois d’avril. La tendance à la baisse des prix s’observe depuis le début de l’année. Et elle se poursuit. C’est donc, dans les faits, une excellente nouvelle pour les 11 millions de ménages Français qui utilisent le gaz. C’est d’autant plus une bonne nouvelle dans un contexte où les taxes sur l’énergie sont en hausse.
On utilise le prix repère à la place du tarif réglementé (TRV). C’est le cas depuis 2023. Aujourd’hui, ce tarif réglementé se fixe à 0,08792 euro TTC par kilowattheure (kWh) pour le chauffage et à 0,10914 euro TTC par kWh pour l’eau chaude et la cuisson.
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Cette révision à la baisse représente une diminution de 4,5% pour un consommateur moyen en termes de chauffage. Pour les consommateurs de gaz, cette nouvelle est franchement bonne. Alors, certes, l’hiver touche à sa fin. Les températures sont plus douces et les besoins en chauffage sont moins indispensables. Mais en cas de coup de froid, ils savent que le prix à payer sera moins important.
Gaz : une bonne nouvelle à nuancer
Cependant, il est important de noter que le prix repère établi par la CRE reste un indicateur sans contrainte légale. En effet, les fournisseurs d’énergie sont libres de structurer leurs offres en fonction de divers facteurs. Par exemple, les conditions d’approvisionnement, les choix commerciaux et les termes contractuels. Or, cela peut entraîner des variations par rapport au prix de référence de la CRE.
La CRE souligne également l’importance pour les consommateurs de comparer les offres des différents fournisseurs du gaz. Pour cela, ils doivent prendre en compte des conditions contractuelles associées. Le prix repère mensuel est calculé en tenant compte des coûts liés à l’approvisionnement en gaz naturel ainsi que des coûts commerciaux, d’acheminement, de stockage et de rémunération du fournisseur.
La nouvelle reste cependant très intéressante. En effet, malgré l’augmentation des taxes en début d’année, les consommateurs de gaz bénéficient actuellement de la baisse des prix de gros du gaz, ce qui contribue à atténuer l’impact financier de ces hausses de taxes.
Des économies pour l’État
Le retour des taxes signe la fin du « quoi qu’il en coûte », la politique du Gouvernement depuis 2020. Aujourd’hui, l’État veut faire des économies. Et pas des petites. L’objectif est d’économiser, en 2024, 10 milliards d’euros.
Alors, si les Français font des économies sur le gaz, ils risquent de perdre de l’argent ailleurs. Comment ? Par la suppression de certaines aides sociales (comme l’ASS ou la prime carburant).
SOURCE : Moneyvox