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Comme chaque début d’année, on attend avec impatience les réajustements des salaires, des retraites et des autres avantages sociaux. Connaître leur taux nous permet de savoir si les charges entrent bien dans notre budget et si nous acquitterons de nos factures.
Cette fois, on se retrouve devant une évidence : il va alors falloir se serrer la ceinture. Il faudra faire face à une hausse.
Les catégorisations de factures
Dans un ménage, toutes les factures se suivent, mais ne se ressemblent pas. En effet, on les classe par catégorie. On retrouve celles de natures essentielles, celles qui relèvent de l’utile et du nécessaire et enfin celles relatives à l’agréable.
Il faut l’avouer, peu de foyers peuvent maintenant se permettre beaucoup de choses dans la case agréable. Tout va en effet dans l’essentiel, l’utile et le nécessaire. Pour payer les factures, on procède également par enveloppe budgétaire. On retrouve les dépenses inévitables ainsi que les dépenses qui peuvent attendre.
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Dans la répartition budgétaire, le taux alloué aux dépenses contraintes varie entre 30 et 60 % du budget. Cela pour dire la place que ces types de factures prennent dans notre vie. Généralement, les dépenses qu’on leur assigne se rapportent aux volets logement, besoins en énergie, transport, santé ainsi qu’à la communication.
Une facture plus lourde que les autres
Avec l’inflation, toutes les factures paraissent vraiment lourdes à payer. Cependant, une en particulier se distingue des autres, car elle pèse particulièrement lourd dans la balance budgétaire. Il s’agit du volet logement.
Quand on habite en location, on doit s’acquitter du loyer, ce qui prend une place considérable dans le budget. Si on prend la décision d’acheter une habitation à crédit, les factures de mensualités constituent aussi une part importante des dépenses.
Et même quand on devient enfin propriétaire, cela ne s’arrête pas, car des factures relatives au logement nous attendent avec une faux, tel un ange de la mort. Les 20 millions de français propriétaires de titres fonciers peuvent se dire qu’il s’agit là d’une histoire sans fin. En effet, ils doivent honorer le paiement de la taxe foncière.
L’inflation touche tous les domaines
En 2023, à la réception des factures, tous ont constaté une envolée des prix. Elle concerne tous les domaines et il a fallu se saigner pour pouvoir sortir la tête de l’eau.
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Pour la taxe foncière en particulier, on a assisté à une hausse d’un minimum de 7,1 % pour tous les propriétaires. Cette hausse a touché tout le monde, mais les répercussions n’étaient pas les mêmes. Cela transparaît quand on regarde les factures des régions avec les surplus locaux.
Par exemple, les alentours de Paris affichaient des taux spectaculaires de 59 % et Meudon à 42 %. Du jamais vu !
En 2024, les factures ne s’annoncent pas aussi incisives, mais les taxes foncières continuent à augmenter. D’après les calculs, par rapport à celles de 2023, elles connaîtront une hausse de 3,9 %.
Pour mieux comprendre cette hausse, transposons cela par des chiffres réels relatés par nos confrères de l’Internaute.
Ceux qui ont payé 500 euros en 2023 débourseront 519,50 cette année. Ceux qui avaient un montant correspondant à 800 euros payeront désormais 831,20 euros. Puis, ceux dont la facture était équivalente à 1 000 euros s’acquitteront de 1 039 euros. Enfin, les montants de 2 000 euros passeront à 2 078 euros.
Une facture disparate
Comme à l’accoutumée, cette facture foncière ne s’annonce pas la même pour tous. Les montants dépendent des décisions communales ou intercommunales. Ils peuvent donc rester les mêmes, encore plus monter comme ils peuvent baisser. La décision tombera après le 15 avril 2024.
Pour faire passer plus facilement la pilule, les autorités avaient mis en place un système de paiement par tranche. Un processus censé alléger cette facture.