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Une fois devant le volant, un automobiliste fait face à des responsabilités. En effet, il possède entre ses mains sa vie ainsi que celles des autres. En d’autres termes, il ne doit pas constituer un danger ni pour lui ni pour les autres.
Pourtant, certaines situations font qu’on oublie cette vérité fondamentale. Certains automobilistes se permettent même d’y passer outre, sciemment ou pas. Celle que nous allons évoquer entre dans ce cadre et elle vaut très cher en matière d’amende.
Des automobilistes potentiellement dangereux
Comme tout le monde, les automobilistes peuvent avoir des soucis de santé. Ceux-ci apparaissent sous deux formes : maladies chroniques ou maladies passagères. Quand elles surviennent, il convient alors de ne pas prendre le volant.
Certains automobilistes, de par leur habilité à conduire, sous-estiment l’effet que certains médicaments peuvent avoir sur eux. Ils persistent donc à le faire et les conséquences risquent d’être désastreuses.
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D’autres, en revanche, souffrent de troubles psychologiques comme l’amaxophobie qu’on ne détecte pas à l’œil nu. Ces personnes éprouvent beaucoup d’anxiété à l’idée de conduire et peuvent perdre tous leurs moyens en conduisant.
Enfin, une frange d’automobilistes souffrant de maladie, comme les crises d’épilepsie, sont aussi dangereux. Normalement, ils suivent un traitement qui canalise la maladie. Cependant, on répertorie des cas d’accidents dus à des chauffeurs victimes de crise d’épilepsie.
Des automobilistes en arrêt maladie
Quand un automobiliste ne se sent pas bien, normalement, comme toute personne, il consulte un médecin pour savoir ce qui ne va pas. Il arrive que le médecin l’ausculte et évalue l’état comme nécessitant un arrêt maladie. Jusque-là, il s’agit d’un scénario classique.
Maintenant, ce même automobiliste rentre chez lui et informe au travail qu’il doit s’arrêter de travailler pour un moment. S’il respecte toutes les consignes et reste effectivement se soigner chez lui, rien à signaler. On a vu là, le meilleur des scénarios et celui à suivre. Pourtant, beaucoup d’automobilistes ne se conforment pas à cette règle et prennent le volant.
La loi stipule pourtant qu’une personne en arrêt maladie doit se trouver chez elle. Les horaires vont de 9 h à 11 et de 14 h à 16 h. Et ce, tous les jours que durera l’arrêt maladie, week-end et jours fériés compris.
Un arrêt maladie signifie également arrêt de conduite. Se mettre à vadrouiller en voiture ne constitue donc pas la meilleure des idées. En effet, les entités comme la MSA ou la Caisse d’assurance maladie peuvent effectuer des contrôles inopinés.
La sentence serait alors lourde à porter. D’ailleurs, même sans arrêt maladie, mais seulement sous traitement, les automobilistes doivent arrêter de conduire. En effet, certains médicaments entravent la conduite. En cas de doute, consulter son médecin traitant reste toujours la meilleure option qui existe.
La lourde amende encourue
Conduire en étant malade peut coûter affreusement cher à un automobiliste. En effet, si la police vous arrête et que vous devez vous trouver chez vous, l’amende encourue peut aller jusqu’à 4 500 euros.
Pour éviter de débourser une telle somme, chaque automobiliste doit toujours interroger son docteur quant aux effets des médicaments. Il doit aussi s’assurer que le traitement n’interfère pas avec la conduite.
En dehors des médicaments, conduire avec un plâtre constitue également une infraction. Qu’il enrobe les bras ou les jambes, si on vous attrape, vous allez aussi le payer très cher.
