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Pendant des semaines, les Français se retrouvent dans les rues pour exprimer leur mécontentement concernant la réforme des retraites. Finalement, le gouvernement parvient, au forcing, à faire de ce projet une réalité. Cette réforme si polémique repousse l’âge légal de départ à la retraite. En outre, elle augmente le nombre de trimestres requis pour obtenir une pension à taux plein.
Une autre conséquence de cette réforme est l’augmentation automatique des petites pensions pour ceux qui ont liquidé leurs droits à taux plein, y compris ceux déjà à la retraite au moment de l’adoption du texte.
Une augmentation pour les petites retraites ?
C’est une manière de faire comprendre que cette réforme est une bonne idée. Il faudra certes travailler plus longtemps, mais pour des pensions plus importantes. Le but est d’atteindre une pension qui représente 85% du Smic pour les salariés qui ont une carrière complète au Smic.
Pour cela, le gouvernement opte pour relever le minimum contributif et son montant majoré. Il faut noter que cette augmentation est rétroactive. Par conséquent, elle concernera tous les retraités, tant qu’ils ont eu une carrière complète au Smic. Cela concerne donc environ 1,7 million de personnes.
Une première vague d’augmentation a eu lieu en septembre 2023, touchant près de 600 000 petites pensions, avec une hausse moyenne brute de 50 euros. Pour le million de bénéficiaires restants, la Cnav prévoit plusieurs phases d’augmentation, mais cela prendra plus de temps que prévu.
Réforme des retraites : une hausse qui prend du temps
L’identification des retraités éligibles et l’application de cette augmentation prennent plus de temps que prévu. Par conséquent, ce contretemps retarde logiquement la prochaine vague d’augmentation. Elle devait avoir lieu ce printemps. Il faudra désormais attendre septembre, voire plus tard, selon les déclarations du directeur général de la Cnav.
Selon les informations économiques, la hausse moyenne à venir pour ce million de retraités sera d’environ 60 euros. Cette augmentation est due au fait que les pensions de ces retraités sont en moyenne plus basses que celles des retraités ayant pris leur retraite plus récemment.
Malgré ce retard, les seniors toucheront l’intégralité de l’augmentation due depuis septembre 2023, car les versements seront rétroactifs à cette date.
Une bonne nouvelle pour les seniors les plus modestes
Cette augmentation bénéficiera principalement aux seniors modestes remplissant les critères du minimum contributif. C’est-à-dire ceux qui ont liquidé leur retraite à taux plein et dont la pension totale est inférieure à un certain seuil.
Le minimum contributif est un mécanisme qui permet de garantir un montant minimum de pension pour une carrière complète. Il est de 733,03 € brut par mois après la décision du gouvernement et la revalorisation du 1ᵉʳ janvier. Pour ceux qui justifient d’au moins 120 trimestres cotisés, le minimum contributif majoré est porté à 876,13 € brut par mois après la même décision.
Il convient de noter que la retraite totale, incluant la retraite de base et complémentaire, ne peut pas dépasser un certain plafond. Elle ne peut donc pas dépasser ce plafond.
Mais c’est une bonne nouvelle pour ceux qui touchent de faibles pensions. Ils pourront jouir de cette augmentation dans quelques mois.
