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Les automobilistes utilisent souvent des accessoires pour leur voiture afin de se faciliter la vie ou d’améliorer leur confort. Cependant, l’usage de certains d’entre eux peut entraîner des sanctions pour le conducteur. Celle dont nous allons parler s’avère très répandue, puisque 88 % d’une frange de conducteurs l’emploient. S’ils se font prendre, ils encourent une sanction dont ils se souviendront.
Heureusement, des dispositifs qui respectent la loi existent et leur utilisation ne mène à aucunes représailles. Entrons plus en détail dans le sujet, afin de pouvoir distinguer ce qui peut se faire ou pas pour les automobilistes.
Ces accessoires prisés des automobilistes
Aucun automobiliste ne voudrait écoper d’une sanction sur la route. Aussi, il aime anticiper la présence des autorités afin de s’aligner avec les grandes lignes du Code de la route. Pour cela, il se sert de ce que l’on appelle communément des détecteurs de radar. Cependant la loi interdit leur utilisation.
Comment fonctionnent ces appareils ?
Ces appareils, que les automobilistes aiment, reposent sur leur capacité à capter les ondes radio émises par les radars. On parle ici des radars placés le long des routes par les autorités afin de flasher les conducteurs. Ces appareils performants savent détecter les ondes électromagnétiques que les radars fixes ou mobiles émettent.
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Les automobilistes placent généralement ce type d’accessoire dans la partie avant de leur véhicule. Quand un radar se profile, ils obtiennent un avertissement sonore ou lumineux les incitant à faire attention. Ils peuvent ainsi ajuster leur conduite par rapport à ce que veut la loi.
Comme vous pouvez vous en douter, les autorités ne tolèrent pas ce genre de pratique. Par conséquent, la loi punit sévèrement tous ceux qu’elle attrape.
Le genre d’appareils utilisés par les automobilistes
Les automobilistes ne se contentent pas d’un seul genre de détecteurs de radar. D’ailleurs, ils se déclinent sous plusieurs types que nous allons voir un à un.
1 – Le détecteur de radar
Comme expliqué précédemment, cet appareil décèle de loin la présence d’un radar et prévient l’automobiliste. Ces détecteurs se placent à même la voiture, mais d’autres variantes existent sur les smartphones, en application numérique. On inclut aussi les GPS dans cette catégorie.
2 – L’avertisseur de radar
Les automobilistes peuvent se méprendre et le mélanger avec le détecteur de radar. Pourtant, s’il possède le même objectif, son mode de fonctionnement est différent. Celui-ci croise vos données de géolocalisation GPS avec celles des radars. La loi interdit ce dispositif depuis 2011.
3 – Le brouilleur antiradar
Certains automobilistes préfèrent le brouilleur antiradar. Comme son nom l’indique, son travail consiste à perturber le fonctionnement normal des radars. Ainsi, il bloque ou trouble les signaux envoyés par les radars. De cette manière, ces derniers ont du mal à capter la vitesse réelle des voitures qui passent.
Ce que risquent les automobilistes
Si les policiers prennent des automobilistes en flagrant délit de possession de tels appareils, la loi sévit sévèrement. D’abord, le conducteur doit payer une amende de 3 000 euros, assortie du retrait de 6 points de pénalisation. Non seulement cela, mais on lui retirera également l’appareil.
Une alternative légale pour les automobilistes
Comme on l’a vu, tous les dispositifs de détection de radar visent à contourner la loi. Cependant, certains dispositifs s’inspirent de ceux illégaux pour en faire une version acceptable par la loi.
Il s’agit des assistants d’aide à la conduite. Ceux-là indiquent les endroits où les automobilistes doivent faire attention et rester vigilants à cause d’une possibilité de danger. Pour les reconnaître, il suffit de voir le sigle NF qui indique son homologation.