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Quand vient le mois de mars, la question de remettre les pendules à l’heure d’été constitue un petit exercice d’esprit. Alors, cette année, on s’interroge si ce micro événement se produira ou pas. Il nécessite quand même un peu de préparation, ne serait-ce que dans la tête. D’ailleurs, pourquoi tout ce micmac pour dérégler les tic tacs de nos montres ?
L’heure d’été pour l’année 2024
En France, il existe deux types d’heures : l’heure d’été et l’heure d’hiver. Contre toute attente, ces changements d’horaires ne possèdent aucun caractère naturel. Ils font suite à une réflexion d’humains qui ont ensuite convenu d’un changement manuel qui devait s’opérer deux fois l’an.
Le passage à l’heure d’été devra normalement se passer entre la nuit du samedi 30 mars au dimanche 31 mars. Plus exactement, au moment où votre mécanique indiquera 2 heures, il vous faudra l’avancer d’une heure.
Vous réajusterez ainsi vos horaires à l’heure d’été. Ce petit rituel qu’on effectue au beau milieu de la nuit ne s’avère pas réjouissant. Ce changement auquel on s’habitue peut pourtant subir de nouvelles modifications. D’où l’intérêt de savoir si on assistera à son effectivité cette année.
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Toutefois, en octobre, les Français ont réglé leurs montres à l’heure d’hiver. Alors, pourquoi ne pas le refaire pour l’heure d’été ? Il se trouve qu’il existe aussi des raisons derrière.
L’heure d’été, une invention humaine
La fameuse heure d’été qui indique la venue prochaine des beaux jours ne constitue en rien quelque chose de naturel. Ce procédé de changement d’heure abrite une stratégie en son intérieur.
Les avancées technologiques ont fait qu’elles deviennent automatiques sur les smartphones et les horloges numériques. Cependant, pour les autres montres, un réglage manuel s’avère nécessaire. Les premiers changements d’heures prennent leur essence à la fin de la première guerre mondiale en 1916.
À cette époque, le but de l’opération consistait à réduire l’utilisation des ressources énergétiques principalement constituées de charbon. Cela a duré jusqu’à la libération de la France en 1944. Un décret l’atteste en précisant la seule heure de décalage afin de ne plus s’emmêler les pinceaux.
À partir de là, l’Hexagone a complètement abandonné la question de l’heure d’été. Puis, un revirement de situation se produit en 1975 après les chocs pétroliers. Un nouveau décret annonce la remise de l’heure d’été. On pensait alors que cela ne durerait pas puisque ce décret devait être provisoire.
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Pourtant, depuis l’heure, deux fois par an, on demande aux habitants de la France de se plier à ce réglage.
Un nouveau changement
Ce passage à l’heure d’été possède des dessous économiques. En effet, on les a initiés encore une fois pour des raisons économiques. Le but consiste à réduire le temps d’utilisation d’éclairage artificiel. Peu à peu, presque tous les pays d’Europe adoptent ce concept d’heure estivale dans les années 80.
Au début, chaque pays opérait les changements à leur convenance. Puis, on a réglé la question d’harmonisation des horaires des pays de l’UE à travers un décret en 2001. En 2019, la Commission européenne voulait savoir si beaucoup adhéraient à la suppression de changement d’heure.
La majorité, y compris la France, a dit oui. Mais le Covid 19 avait tout perturbé et la question d’heure d’été ne constituait rien d’urgent. Jusque-là, beaucoup souhaiterait régler une dernière fois leur montre et en rester là. En effet, l’heure d’été présenterait plus d’avantages.
