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Les bénéficiaires des aides de la CAF savent que le mois d’avril est important. Et pour cause, il s’agit du mois où se déroule la revalorisation annuelle. Les aides sociales suivent le cours de l’inflation. Le but est de protéger au mieux les Français les plus modestes. Par conséquent, une aide précieuse voit son montant évoluer à 635 euros.
C’est une somme conséquente qui permet aux Français d’avoir le temps de se retourner quand ils sont en difficulté financière. Mais qui peut toucher ces 635 euros ? Faut-il en faire la demande ? On fait le point sur la question.
CAF : une revalorisation des aides sociales
Dès le 1ᵉʳ avril 2024, les minima sociaux vont profiter d’une revalorisation très intéressante. Ce n’est pas une surprise puisque Bruno Le Maire en parlait déjà, il y a quelques mois. Le ministre de l’Économie indiquait alors une hausse à venir supérieure à 4%.
Le but de cette revalorisation est de continuer à aider les familles à faire face à la flambée des prix. Par conséquent, dès le mois d’avril, des prestations sociales de la CAF comme l’APL, l’AAH et d’autres vont augmenter.
Concernant le RSA, on s’attend à une hausse d’environ 28 euros par mois. Ainsi, le montant passera de 607 euros à 635 euros, représentant un coup de pouce significatif pour les ménages confrontés à l’augmentation des dépenses et des prix des produits de première nécessité.
Cette augmentation est prévue dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, avec une revalorisation des prestations légales de 4,6 % au 1ᵉʳ avril 2024, soit 3,9 % en moyenne annuelle, selon Next Plz.
Qui peut toucher cette aide de la CAF ?
Cependant, tous les foyers modestes ne seront pas éligibles à cette aide de 635 euros de la CAF. En effet, des conditions d’attribution s’appliquent. Pour bénéficier du RSA, il faut avoir au moins 25 ans (ou entre 18 et 24 ans pour les jeunes actifs parents isolés ou ayant une certaine expérience professionnelle), avoir travaillé et être sans ressources.
Par ailleurs, selon un rapport de la Cour des comptes, le RSA seul ne suffit pas à sortir les individus de la pauvreté. C’est pourquoi le gouvernement a introduit dans le projet de loi pour le plein emploi une obligation.
Celle, pour les bénéficiaires du RSA, de consacrer 15 heures par semaine à une activité, que ce soit un emploi ou une formation, à partir du 1ᵉʳ janvier 2024. Tout bénéficiaire qui ne respecte pas cette nouvelle règle risque de voir ses allocations suspendues.
Une nouvelle règle qui ne fait pas l’unanimité
Des exceptions sont prévues pour les personnes en situation de handicap ou les parents isolés avec des enfants de moins de 12 ans sans solution de garde. De plus, chaque bénéficiaire du RSA sera inscrit à France Travail au plus tard le 1ᵉʳ janvier 2025, selon les nouvelles dispositions.
Ces changements ne plaisent pas à tous les allocataires de la CAF. Ils estiment qu’il n’est pas juste de toucher une si faible somme en échange d’un travail. Mais telle est la décision du gouvernement. Et il compte bien la généraliser dans les mois à venir.