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Rien de plus pratique que de prendre son chariot pour faire ses courses. Cela évite de se fatiguer en portant des sacs. Et c’est suffisamment grand pour contenir de nombreux produits. Mais dès leur arrivée, les supermarchés font face à un problème : les Français abandonnent les chariots partout.
Pour contrer ce phénomène, ils décident de faire louer les chariots. Il faut insérer un euro pour l’utiliser et le rapporter au garage pour récupérer la somme. Mais voilà, encore aujourd’hui, ce problème d’abandons de chariots persiste. De quoi pousser un maire à sévir.
Supermarché : des chariots abandonnés par les consommateurs
La municipalité de Guyancourt, dans les Yvelines, a récemment pris des mesures drastiques pour endiguer la prolifération des chariots de supermarché abandonnés dans les rues, une pratique décriée par les habitants pour sa « pollution visuelle » croissante.
Cette initiative marque une première dans le département. Les résidents se plaignaient depuis longtemps de la présence omniprésente de ces chariots, utilisés de manière inappropriée et laissés à l’abandon un peu partout.
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La mairie a donc décidé d’agir en adoptant un arrêté municipal sévère. Désormais, quiconque sera pris en flagrant délit de laisser un chariot dans la rue plutôt que de le remettre à sa place prévue au supermarché s’exposera à une amende de 135 euros, classée en quatrième classe.
Les chariots de supermarché ne doivent pas être abandonnés
Cette décision était nécessaire, selon la municipalité, consciente que ce problème préoccupant ne date pas d’hier. Pour y remédier, elle a initié une nouvelle démarche proactive. Face à une utilisation abusive persistante des chariots de supermarché, les résidents dénonçaient une « pollution visuelle » de plus en plus problématique. La mairie a ainsi lancé un groupe de travail. Son but ? Trouver des solutions durables pour lutter contre ces incivilités persistantes.
Dans le passé, la municipalité avait déjà mis en place un dispositif consistant à collecter les chariots abandonnés pour les restituer aux supermarchés concernés. Cependant, cette approche n’a pas suffi à dissuader ceux qui les laissent un peu partout. En effet, ils recommencent.
Le problème persiste, avec des chariots un peu partout dans tous les quartiers de la ville, souvent retrouvés devant des habitations familiales. Interrogée par Le Parisien, une mère de famille a expliqué qu’elle avait laissé un chariot rempli parce qu’elle n’avait d’autre choix que de le ramener chez elle avec ses enfants en bas âge.
Une application difficile pour cette mesure ?
L’application de cet arrêté sera un défi, car les verbalisations sont complexes à établir. Consciente de cette difficulté, la mairie n’envisage pas de recourir à un système de flagrant délit.
Cette mesure dissuasive s’inscrit dans la lignée d’initiatives similaires prises par d’autres municipalités franciliennes, telles que Montigny-lès-Cormeilles, qui impose une amende de 38 euros pour cette infraction, ou encore la vente de cabas à trois euros pour limiter les dépôts sauvages.
En parallèle, certaines grandes surfaces ont déjà mis en place certains dispositifs. Par exemple, les supermarchés peuvent bloquer les roues des chariots lorsque les clients s’éloignent trop. Les supermarchés sont conscients que certains utilisateurs ne respectent pas le matériel.
Ainsi, et malheureusement, ces mesures semblent indispensables pour régler le problème.
