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Retraite Agirc-Arrco : devez-vous vous attendre à une baisse ou à une augmentation en mars ?

Alors que leur pension vient d’être revalorisée, les retraités Agirc-Arrco font face à un grand suspens. Une chute ou une hausse en mars…

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La retraite, c’est le moment tant attendu de profiter de la vie, de ses passions, de sa famille, de ses amis. Mais c’est aussi le moment de faire face à une nouvelle réalité financière, qui peut être plus ou moins favorable selon les cas.

Pour les retraités du régime complémentaire Agirc-Arrco, l’année 2024 s’annonce pleine de surprises. En effet, le montant de leur pension pourrait varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que l’évolution des salaires, de l’inflation, et de la CSG. Certains pourraient voir leur pension augmenter, mais d’autres la voir diminuer. Quels sont les éléments à prendre en compte ? Nous vous expliquons tout.

Un mois décisif pour les retraités du privé

Ils ont déjà eu le sourire en novembre 2023, lorsque leurs pensions complémentaires Agirc-Arrco ont grimpé de 4,9 %. Un bol d’air frais pour les retraités du secteur privé.

Ce n’est peut-être pas fini : ils pourraient avoir une nouvelle surprise en mars prochain, si leurs pensions augmentaient encore. Ce serait une aubaine, mais il ne faut pas crier victoire trop vite. Tout dépendra de l’évolution des salaires et de l’inflation.

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Mais attention, mars sera aussi le mois des changements pour la CSG (contribution sociale généralisée). Selon leur niveau de revenu, inscrit au RFR ou revenu fiscal de référence, les retraités verront leur prélèvement à la CSG baisser, augmenter ou rester stable.

Cette mesure, qui concerne aussi les pensions de base, aura un impact direct sur le montant net de leur retraite. Les nouveaux taux seront appliqués dès le mois de mars.

Une nouveauté qui compte

Chaque année, les limites qui fixent votre taux de CSG changent. Pour 2024, elles ont augmenté de 5,3 %. Un chiffre qui dépend de l’évolution des prix à la consommation, sans le tabac, observée en 2022.

Une circulaire de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), dévoilée le 12 décembre, précise quels sont les revenus concernés par les taux de CSG. N’oubliez pas, il y en a quatre et ils influencent le montant de votre retraite :

– 0 % pour un RFR inférieur à 12 230 euros ;
– 3,8 % entre 12 230 et 15 987 euros ;
– 6,6 % entre 15 988 et 24 812 euros ;
– 8,3 % à partir de 24 813 euros.

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Votre taux baisse ou augmente ?

Pour connaître votre taux, il faut consulter votre RFR de 2022 qui apparaît sur votre avis d’imposition 2023.

Si vos revenus ont changé ces dernières années, il se peut que votre taux de CSG change aussi en 2024. Mais ne vous inquiétez pas, il y a une règle qui protège votre pouvoir d’achat. Vous ne subirez pas forcément un changement de taux de CSG si vous dépassez un nouveau seuil cette année. Et que votre taux actuel est nul ou faible (3,8 %).

Comment votre retraite va-t-elle évoluer ?

Votre taux de CSG dépend de votre RFR de 2022, indiqué sur votre avis d’imposition 2023. Si vous avez gagné plus ou moins ces dernières années, votre taux de CSG pourrait changer en 2024. Mais rassurez-vous, il y a une règle qui limite les variations. Comment ça marche ?

Selon le Capital, si votre taux de CSG est de 0 % ou 3,8 %, il ne peut pas augmenter d’un coup. Il faut que vous dépassiez le seuil de RFR deux ans de suite pour passer à un taux supérieur (6,6 % ou 8,3 %). Pour un taux de 6,6 % ou 8,3 %, il peut baisser si vos revenus descendent en dessous du seuil de RFR.

Le Fisc va mettre à jour le taux de CSG qui s’applique aux retraites complémentaires en mars. En résumé, si votre CSG monte, votre pension diminue, et vice-versa.

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