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Quand les consommateurs font leurs courses dans un supermarché, ils s’attendent à une certaine qualité. Surtout, aujourd’hui, vu l’évolution à la hausse des prix. Alors, quand un Français découvre une surprenante trouvaille dans une tarte Leclerc, il n’hésite pas à porter plainte. Procédurier, ce consommateur estime que le supermarché doit assurer la sécurité des clients.
Or, selon lui, son expérience n’aurait jamais dû se produire si le contrôle qualité de l’enseigne était au point. Cependant, Leclerc se dédouane totalement et décline toute responsabilité dans l’incident. On vous explique tout.
Leclerc : une mauvaise surprise dans une tarte
Lilian Moyen, résidant à Léguillac-de-l’Auche (Dordogne), a eu une désagréable surprise en découvrant un stylo rempli d’encre dans une tarte aux pommes achetée au Leclerc de Saint-Astier. Après avoir déposé une plainte auprès de l’enseigne de grande distribution, il a contacté Sud-Ouest pour mettre en lumière cette découverte inhabituelle.
« Nous avons d’abord cru à une fève glissée par erreur », explique Lilian Moyen, qui a découvert le stylo orange rempli d’encre fondu dans la tarte aux pommes industrielle. Il ajoute que le stylo était « coincé entre la pâte et le moule en aluminium ».
Alors, le client décide de retourner au Leclerc de Saint-Astier afin de signaler cet incident. Sur place, une responsable en charge de l’hygiène et de la sécurité le reçoit.
Cette dernière lui promet alors de transmettre le problème à l’entreprise Pasquier, qui fabrique les tartelettes pour le supermarché. Cependant, une personne de Saint-Astier a informé Lilian que la direction Pasquier déclinait toute responsabilité.
En effet, elle affirme que le système de contrôle qualité aurait dû détecter la présence du stylo.
Le geste de Leclerc envers son client
Le fournisseur indique donc que ce n’est pas sa faute. Reste donc deux possibilités. Il peut s’agir d’une faute de Leclerc, ou d’une faute du client.
En guise de compensation, Leclerc décide de donner au client une carte de fidélité. Elle contient en euros le prix de la tarte. Mais ce n’est pas tout. Leclerc l’accompagne d’une carte-cadeau de dix euros.
Mais pour Lilian, ce n’est pas assez. Et, surtout, ce n’est pas ce cadeau qui lui fera oublier cette histoire. Il tient vraiment à savoir comment un stylo a pu se retrouver dans sa tarte.
Le directeur se dédouane de l’incident
Le directeur du Leclerc de Saint-Astier, Julien Bonnafoux, a été contacté par Sud-Ouest et a décliné toute responsabilité. En effet, il indique que si le stylo était passé dans le four, il aurait fondu, ce qui n’était pas le cas.
Difficile donc de savoir comment le stylo a pu se retrouver dans la tarte. Mais, de toute évidence, c’est après la cuisson qu’il a été introduit. Mais qui aurait pu faire une chose pareille ?
Lilian reste pour le moment sans réponse et devra se contenter de sa carte cadeau. Sans doute qu’il y réfléchira à deux fois avant d’acheter à nouveau une tarte chez Leclerc. Cependant, mieux vaut trouver un stylo qu’un animal mort, comme c’est déjà arrivé dans le passé pour des clients d’autres enseignes.