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Nous connaissons enfin le nouveau barème de l’impôt. Et, comme cela peut échapper à la vigilance de certains contribuables, nous vous expliquons tout dans cet article. En effet, comme chaque année, ce barème fait l’objet d’une mise à jour. Or, cela a des conséquences sur le montant que vous allez devoir payer.
Il convient de noter que cette mesure n’est pas nouvelle. Elle ne vient pas du gouvernement. En fonction de l’inflation, ce barème évolue chaque année. Ainsi, en se penchant sur ce nouveau barème de l’impôt, on constate qu’il offre des avantages supplémentaires à certains contribuables. Et il est important de le savoir.
Un nouveau barème pour les impôts
Depuis le 1er janvier 2024, le nouveau barème progressif de l’impôt est entré en vigueur. On note alors une augmentation annuelle de 4,8%. En France, la déclaration de revenus est une étape incontournable. Elle se fait chaque année au printemps. Elle permet au fisc d’évaluer la situation fiscale de chaque contribuable.
En 2021, par exemple, 39,9 millions de foyers fiscaux ont rempli cette obligation. Cette année encore, de nombreux foyers seront concernés. En déclarant leurs revenus, les contribuables peuvent obtenir une vue d’ensemble de leur imposition et prétendre à des réductions et crédits d’impôt éventuels.
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Il est crucial de déterminer si le nouveau barème de l’impôt sera favorable ou non à chaque contribuable. Cela dépend évidemment de votre situation. Mais, dans certains cas, cette évolution vous sera grandement profitable.
Une revalorisation bénéfique ?
Initialement, la revalorisation de 4,8% du barème de l’impôt cette année semble bénéfique. Cela profite notamment aux ménages à revenus modestes bénéficiant d’une décote sur l’impôt sur le revenu, ainsi qu’aux éventuelles réductions et crédits d’impôt.
En France, chaque foyer fiscal doit déclarer ses revenus imposables annuels. Différents paramètres permettent de les calculer. Il convient d’établir d’abord le revenu net imposable annuel. Il se trouve généralement sur le bulletin de paie d’un salarié.
Ensuite, le quotient familial est déterminé en divisant le revenu net imposable par le nombre de parts fiscales, qui dépend de la composition du foyer fiscal.
Il y a généralement une part pour une personne seule, deux parts pour un couple marié ou pacsé, et une demi-part supplémentaire pour les deux premiers enfants, avec une part fiscale supplémentaire pour chaque enfant suivant.
En tenant compte du quotient familial, le barème progressif de l’IR permet de calculer l’impôt brut, puis l’impôt net en multipliant ce montant par le nombre de parts du foyer fiscal.
Impôt : un calcul complexe, mais une bonne nouvelle ?
Calculer l’impôt net peut être complexe, surtout avec les différentes tranches de revenus du barème progressif de l’IR, allant de 0 à 45%. Or, la nouvelle revalorisation de 4,8% modifie les modalités d’imposition des revenus de l’année précédente. Autrement dit, le montant minimal de chaque tranche augmente de 4,8%.
Ainsi, si vos ressources entre 2022 et 2023 sont moins importantes, alors vous paierez moins d’impôts. Mais ce sera également le cas si elles sont les mêmes ou si elles ont légèrement augmenté.
C’est donc une bonne nouvelle pour certains Français. Surtout pour ceux qui pensaient passer à la tranche supérieure, avant sa revalorisation.