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L’allocation aux adultes handicapés ou AAH sert à augmenter le pouvoir d’achat des personnes vulnérables. Sa principale vocation est d’offrir une source de revenu à ceux qui ne peuvent pas travailler correctement. Comme chaque année, les autorités procèdent à une revalorisation de son montant. Découvrez alors les dernières mises à jour envisagées pour cette allocation !
AAH : Une aide importante de la CAF
L’AAH fait partie des prestations financières de la CAF. Cette dernière l’attribue aux personnes handicapées à bas revenu justifiant d’une incapacité importante. Au cours de l’année précédente, elle avait aidé beaucoup de personnes face aux effets néfastes de l’inflation.
Chaque revalorisation annuelle de l’AAH dépend de l’état de l’inflation. Mais son montant final tient compte du revenu de l’allocataire. De plus, la caisse des allocations familiales opte maintenant pour le système de déconjugalisation dans son calcul.
La déjugalisation de l’AAH signifie que seules les ressources du bénéficiaire entrent dans le calcul. Donc, en principe, celles de son foyer ne sont pas prises en compte sauf si le demandeur ne dispose d’aucun revenu. Néanmoins, cela n’enlève en rien la contribution du nombre d’enfant dans le calcul.
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Certaines conditions se rattachent au versement de l’AAH. Puisqu’elle est destinée aux handicapés, ces derniers doivent alors justifier une incapacité d’au moins 80 %. Mais dans d’autres circonstances, les personnes atteintes d’une incapacité entre 50 % à 79 % peuvent en bénéficier.
Une revalorisation et des conditions à respecter
Il faut d’abord comprendre que l’attribution de l’AAH ne se fait pas de manière automatique. En effet, les potentiels bénéficiaires doivent envoyer une demande à la CAF. De même, les anciens bénéficiaires se voient aussi obligés de faire un renouvellement de leur demande. Pour ce faire, il faut envoyer à la caisse toutes les informations liées au revenu trimestriel.
Pour bénéficier de l’AAH, les demandeurs doivent justifier qu’ils résident en France de manière stable et effective. De plus, cette aide n’est attribuée qu’aux handicapés âgés de plus de 20 ans. Enfin, le revenu annuel ne doit pas dépasser 10 832 euros pour une personne seule sans enfant. Tandis que la personne en couple sans enfant devrait respecter le plafond de 19 607 euros.
À partir du 1er avril 2024, le montant de l’AAH augmentera de 4,6 %. Cela signifie qu’une personne seule touchera 1 016 euros chaque mois. Mais ce montant dépend de l’évolution de la situation du bénéficiaire. Une revalorisation importante pour faire face à la facture d’énergie.
Pour obtenir l’AAH, les demandeurs doivent prêter attention à un détail important. Ils sont obligés de déclarer leurs revenus trimestriels à la caisse et de la signaler en cas d’évolution salariale. En d’autres termes, chaque allocataire des aides sociales doit mettre à jour ses informations personnelles et professionnelles. Cela leur permettra d’éviter des sanctions pécuniaires, voire la suspension du versement même.
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AAH : Une bonne nouvelle pour les bénéficiaires du RSA
Avec la suppression de l’ASS, certains bénéficiaires de l’AAH se demandent s’ils peuvent encore toucher le RSA. En principe, l’attribution de l’une n’empêche pas le versement de l’autre. Autrement dit, ces deux aides sont cumulables. Cependant, le revenu du demandeur ne doit pas dépasser les plafonds précités.
Le principal avantage de l’AAH reste sans doute son caractère à vie. En effet, les allocataires de cette aide continueront de la toucher tant qu’ils renouvellent leur demande. Mais, ils doivent toujours mettre la CAF au courant d’une éventuelle évolution de leur taux d’incapacité.